Chanter le nom d’une personnalité à travers des chansons est devenu une habitude au niveau du showbiz africain. Le cas de la RDC a interessé l’artiste Mohombi qui n’a pas hésité à dénoncer cette pratique.
Le chanteur suédois d’origine congolaise, via un tweet, a critiqué avec ferveur le phénomène libanga qu’il qualifie de mendicité. “Je n’ai pas besoin de mendier pour nourrir mes enfants, je vis de mes droits d’auteur“; a-t-il tweeté.
A en croire l’artiste, le phénomène libanga constitue une barrière qui bloque les musiciens congolais de se lancer à la portée internationale. “Je me bats pour aider mes collègues à se désolidariser avec cette pratique médiocre“; a-t-il ajouté. Pour clore, l’homme propose à ses amis de se servir des plateformes des téléchargement et prend à titre illustratif l’utilisation de l’application Musika pour maximiser leurs recettes.
Les artistes RD Congolais exigent entre 300 USD et 3000 USD auprès des grandes personnalités afin de leur dédier une chanson et cela varie en phase avec la célébrité et la popularité de chaque artiste musicien ; tel est le résultat d’une enquête menée par Jeune Afrique. Bien plus, les musiciens ont bien trouvé un deuxième système du phénomène libanga qui constitue à citer plusieurs noms des personnes dans leurs compositions pour réclamer auprès de ces dernières quelques billets de banque.
Tiré du Lingala le terme libanga signifie pierre, mais dans la pratique, le phénomène consiste à dédicacer des grands hommes, des politiques ou des hommes d’affaires pour des fins lucratifs. Actuellement, le phénomène s’est propagé dans plusieurs secteurs à travers le pays notamment : dans les films, pièces théâtrales et chose grave même dans le chef des certaines chantres de gospel music.