Facebook a annoncé en date du 06 août 2020, la suppression des 66 comptes d’utilisateurs,63 pages, 5 groupes ainsi que 25 comptes Instagram tous de la République Démocratique du Congo pour violation des règles d’utilisation et tentative de dévier l’opinion publique sur des questions socio-politiques du pays.
Facebook explique cette situation en se référant aux conclusions des enquêtes menées par Atlantic Council’s Digital Forensics Research Lab, une agence qui travaille en partenariat avec Facebook sur la surveillance de l’interférence électorale. Selon les enquêtes, les comptes et pages supprimés travaillent pour le compte d’une personne qui a sûrement les intentions électorales. Selon le communiqué de Facebook, les ténors de cette œuvre travaillent en un groupe de six individus qui ont créé des comptes et pages fictifs pour diffuser des opinons erronées. Bien plus, initialement promus comme plateformes de partage des faits et des informations, les pages ont changé progressivement des teintes pour prendre une tournure différente tout en modifiant leurs noms.
A en croire Facebook, certains des utilisateurs se faisaient passer pour des acteurs de l’opposition, certains comme des cadres de l’administration publique, mais la particularité qu’ils ont en commun réside dans les messages véhiculés et quelques informations en relation avec leurs profils. Se basant sur les raisons ci-haut citées, Facebook a procédé à la suppression effective de ces comptes fictifs et authentiques en corrélation car l’analyse démontre que certains comptes et pages ont usé de leurs contenus pour induire les gens en erreur.
Rappelons que pour les mêmes raisons 798 comptes Facebook, 259 comptes Instagram, 669 pages et 69 groupes ont été supprimé au courant du mois d’août à travers plusieurs pays de la planète dont : les États-Unis, l’Ukraine, le Brésil et la République Démocratique du Congo.