Des ingénieurs biomédicaux de l’Université des sciences et technologies de Mbarara en Ouganda ont inventé une machine pour détecter très tôt les accidents vasculaires cérébraux.
La nouvelle invention pour freiner les AVC, a été construite avec des matériaux disponibles localement. L’appareil en question peut détecter les accidents vasculaires cérébraux à un stade précoce et réduire la charge neurologique.
Il faut souligner qu’un accident vasculaire cérébral (AVC), survient lorsque la circulation sanguine vers ou dans le cerveau est interrompue par un vaisseau sanguin bouché ou par un vaisseau sanguin rompu dans moins de 15% des cas.
D’après Planète School Mag, le chef de l’ équipe inventrice M. Keith Richard Kwagala aurait fait l’éloge de l’appareil.
“Les interruptions de la circulation sanguine dans le cerveau par l’artère carotide sont un indicateur de la survenue d’un accident vasculaire cérébral ischémique. Ce dispositif est capable de surveiller en permanence cet aspect, même pour un patient qui n’a pas toujours l’occasion de se rendre à un contrôle, peut avoir un garde du corps personnel qui lui dit quand il est temps de prévenir un accident vasculaire cérébral”; a-t-il expliqué.
Cette innovation serait indispensable dans un pays où nombre de personnes doivent se rendre à l’étranger pour des équipements nécessaires à ce traitement spécialisé. D’après les ingénieurs, leur invention peu sauver des vies si elle est mise en œuvre.
“Nous ramenons ces étudiants dans nos laboratoires et ils sont en mesure de suivre un programme de conception où ils proposent des innovations qui peuvent vraiment résoudre nos problèmes de santé” a témoigné le Chef du département sciences et ingénierie biomédicales, M. William Wasswa.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, les accidents vasculaires cérébraux sont responsables d’au moins 9 000 décès en Ouganda chaque année et 15 millions de personnes en souffrent dans le monde.
Notons que ces ingénieurs développeurs sont finalistes d’un concours digital de l’EAC, et ont reçu une bourse de 1 000 dollars.
Mais pour que ce prototype soit mis sur le marché, ils auront besoin de fonds et d’une technologie plus sophistiquée pour réaliser la conception finale. Le souhait de ces scientifiques serait qu’elle fasse l’objet d’essais cliniques d’ici cinq ans.
Très optimistes, les médecins pensent que des dispositifs comme celui-ci peuvent combler le gouffre dans les pays en développement où les services de santé spécialisés sont limités.