En matière d’hygiène intime, Certains gestes peuvent fragiliser la vulve et la flore vaginale, surtout s’ils sont répétés tous les jours. Pour prendre soin de cette zone il y a des erreurs à ne plus commettre.

Avoir une bonne hygiène intime est très important pour éviter les désagréments tels que des démangeaisons, une sécheresse vaginale, des sensations d’inconfort, des brûlures, des infections vaginales ou des irritations. Même chose pour l’alimentation qui se doit d’être soignée pour éviter les problèmes de sécheresse et de prolifération de mycoses.

Qu’est-ce qu’il faudra faire et que faudra-t-il éviter ?

Essuyez-vous de l’avant vers l’arrière

C’est le geste quotidien le plus élémentaire, mais de nombreuses femmes ne savent pas le faire comme il faut. En effet, pour éviter que les bactéries intestinales présentes dans la zone anale n’affectent la vulve et provoquent des infections, il faut s’essuyer de la zone vaginale vers la zone anale (de l’avant vers l’arrière).

Par ailleurs, inutile de frotter violemment ! Tamponner la zone suffit amplement.

Ne dormez pas avec un tampon.

Pour éviter le syndrome du choc toxique (SCT), il ne faut pas dormir avec un tampon car il pourrait faciliter l’entrée dans la circulation sanguine de la toxine TSST-1, à travers la muqueuse de l’utérus.

Les tampons se gardent quatre heures grand maximum sous peine de favoriser le syndrome du choc toxique ! Avec le tampon, la toxine TSST-1 colonise en effet plus facilement le vagin puis commence à circuler dans les muqueuses de l’utérus avec des conséquences désastreuses à la clé. Et sachez que cela concerne aussi une coupe menstruelle mal nettoyée ou gardée trop longtemps.

 Il vaut mieux opter pour une serviette hygiénique.

Uriner après un rapport sexuel

Même si l’envie de se câliner pendant des heures l’emporte souvent sur celle d’aller uriner, cette mesure de précaution ne doit pas être négligée. Uriner après avoir eu un rapport sexuel permet de laver l’urètre en le débarrassant des germes introduits et remontés au moment de la pénétration. Ce geste simple permet d’éviter les infections.

Éviter de croire que le vagin est une zone sale et honteuse qu’il faut récurer à tout prix

Certaines n’hésitent pas à décaper cet écosystème bien pensé, le rendant ainsi plus vulnérable aux infections et autres odeurs désagréables que le déséquilibre causé va engendrer. Le vagin est une zone fragile avec son propre équilibre naturel qui ne supporte pas les douches vaginales qui s’apparentent à des recurages intensifs aussi inutiles que nuisibles.

Proscrire les poires vaginales

En utilisant les poires vaginales remplies d’eau pour se nettoyer l’intérieur du vagin, les lactobacilles ou bonnes bactéries naturellement présentes dans le vagin, se retrouvent diminués, augmentant le risque d’infections. De plus, cela va perturber le pH du vagin car l’eau a un pH de 7 alors que celui acide du vagin est de 4. Si le vagin est moins acide, il y a risque de vaginose.

 Ne pas porter quotidiennement des protège-slips

Le fait d’en porter tous les jours est néfaste à plusieurs égards. Outre le fait que cela fasse de nombreux déchets et qu’ils ne servent pas à grand-chose, ils sont recouverts de produits chimiques blanchissants et désinfectants qui sont loin d’être inoffensifs pour la peau. Par ailleurs, à cause du manque d’aération, les germes macèrent et tout cela peut dégénérer en cystite. Aussi, la meilleure chose à faire reste de changer simplement de culotte tous les jours !

L’épilation intégrale et le rasoir

Bien entendu, chacun est libre de s’épiler selon ses préférences personnelles. Si vous n’avez aucun souci dermatologique au niveau des parties intimes, l’épilation intégrale n’est pas déconseillée. Dans le cas contraire, rappelez-vous que les poils ont une utilité ! En effet, ils ont une fonction protectrice. Avec l’épilation intégrale, la vulve se retrouve plus exposée, augmentant les risques d’irritation. Quant au rasoir, il peut donner lieu à l’apparition de poils incarnés très douloureux au niveau de cette zone fine. En outre, il peut laisser des microcoupures où les germes pourraient s’introduire

Eviter les gants de toilette

Véritable nid à bactéries, il ne faut surtout pas utiliser de gant de toilette pour son hygiène intime. Le gel de toilette intime doit être appliqué et rincé directement avec la main.

Utiliser un gel intime au PH adapté

Il ne faut surtout pas utiliser le gel douche que nous utilisons pour le corps. En effet, le pH de ce dernier n’est pas adapté à celui du vagin.

Éviter l’automédication

Vous ressentez une irritation ou des démangeaisons et vous voilà déjà en pharmacie en train d’acheter un ovule contre les mycoses vaginales. Plutôt que de dépenser inutilement dans un traitement qui ne fonctionnera pas forcément en cas de pertes vaginales anormales ou de mauvaises odeurs, fiez-vous plutôt aux conseils de votre gynécologue ou médecin.

Ne pas nettoyer l’intérieur du vagin

Comme mentionné ci-dessus : il ne faut jamais nettoyer l’intérieur du vagin. Le vagin se défend très bien tout seul, grâce aux sécrétions et à la flore naturelle qui y vit.

Laver uniquement la partie externe des organes génitaux, c’est-à-dire l’extérieur des grandes lèvres, sans aller au-delà de la vulve, qui elle se contente très bien d’eau.

Les sous-vêtements synthétiques

Rien de mieux que de la jolie lingerie en dentelle dans laquelle on se sent sexy. Cependant, il faut savoir que le fait de porter en permanence des sous-vêtements synthétiques, aussi beaux soient-ils, peut avoir un effet négatif sur la santé du vagin. Ils favorisent la persistance de l’humidité et la macération, perturbant ainsi l’équilibre de la flore vaginale. Préférez les sous-vêtements en coton à ceux en tissu synthétique. Changez-les chaque jour et lorsqu’ils sont humides. De même, ôtez rapidement tout vêtement mouillé comme le maillot de bain.

Ne portez pas de culotte sous votre pyjama la nuit pour laisser votre vulve respirer !

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