Le bien-être émotionnel est un état d’harmonie entre les émotions positives et négatives, où la présence d’émotions positives, comme la joie, la gratitude ou la sérénité, prend le dessus sur la présence d’émotions négatives, comme la peur, l’anxiété, la colère ou la tristesse.

Lorsque tout va bien dans notre vie, nous nous sentons équilibrés, heureux, en sécurité. Mais des obstacles, des événements difficiles ou stressants, finissent toujours par survenir et peuvent nuire à notre équilibre émotionnel.

Les émotions négatives que l’on ressent suite à un conflit, un événement choquant, un échec, etc. sont tout à fait normales, mais lorsqu’elles sont en excès, elles peuvent nous submerger. Nous avons alors des difficultés à entrevoir le positif, faire les changements nécessaires, entreprendre de nouvelles choses et donc, se sentir bien et apprécier la vie.

L’importance du bien-être émotionnel

Lorsqu’elles sont en excès, les émotions négatives ont des effets néfastes directs et indirects sur notre santé physique.

Il est aisé de reconnaitre que des émotions négatives en excès peuvent causer du stress, de l’anxiété, voire une dépression.

Or, en période de stress, notre corps produit une hormone appelée cortisol, qui, sur le long terme, a un impact négatif sur notre système immunitaire et nous rend alors plus fragiles face aux virus et infections.

Ainsi, la  détresse émotionnelle peut conduire à des comportements délétères comme la consommation excessive d’alcool, de cigarettes et d’aliments gras. Des comportements qui, au long terme, vont nuire à la santé physique en provoquant des maladies cardiovasculaires, cancer ou même le diabète de type 2.

Des études ont également montré que les personnalités de « type D » ( personnalités marquées par des émotions négatives chroniques, le pessimisme et l’inhibition sociale)   ont 3 fois plus de chances de souffrir d’une maladie cardiovasculaire ou de dépression.

À l’inverse, de nombreuses études ont prouvé que les émotions positives, comme la joie, l’intérêt, le contentement et l’amour ont un impact positif sur notre santé:

Elles améliorent notre mémoire et notre capacité à résoudre un problème; nous rendent plus créatifs; plus ouverts aux changements; ou encore plus attentifs.

La santé émotionnelle

La  santé émotionnelle, c’est l’équilibre entre les divers aspects de votre vie : votre bien-être physique, mental, émotionnel, spirituel et sexuel.

Elle peut être rehaussée par l’amour, l’amitié, le soutien social et le sentiment d’appartenance à votre communauté.

La bonne santé émotionnelle, c’est savoir gérer correctement nos émotions, aussi bien positives que négatives, pour pouvoir se sentir bien.

Pour être bien, il est nécessaire de comprendre ses émotions, de les accepter et de les exprimer, car elles sont l’expression d’un besoin vital. Lorsqu’elles sont comprises, acceptées et exprimées, il est alors plus facile de les gérer, afin qu’elles ne mettent pas en péril notre santé émotionnelle et physique.

Elle peut inclure des éléments comme votre capacité d’apprécier la vie sans être consumé par des choses du passé ou préoccupé par l’avenir et votre aptitude à gérer le stress, à maintenir une vision positive et à rebondir d’une difficulté.

Lorsque nous nous sentons en bonne santé sur les plans mental et émotionnel, nous nous sentons plus capables de jongler avec les différents aspects de notre vie et de faire les changements nécessaires pour restaurer l’équilibre entre eux.

Nous sommes mieux en mesure de reconnaître nos forces et nos talents et de les exploiter afin de réaliser notre potentiel.

Être bien émotionnellement nous permet de ressentir et d’exprimer plus facilement l’éventail complet de nos émotions. Et nous nous sentons mieux équipés pour affronter les problèmes de la vie.

Tout comme la bonne forme physique peut nous aider à nous rétablir d’une maladie ou d’une chirurgie, la “bonne forme émotionnelle” peut nous aider à retrouver notre équilibre émotionnel et notre capacité à apprécier la vie après une période difficile.

 Savoir gérer ses émotions!

Depuis une vingtaine d’années, le discours sur la gestion des émotions s’est intensifié et on parle de gestion des émotions, parfois en culpabilisant les gens qui n’y parviennent pas. Il faut retenir que ce n’est pas une compétence innée, c’est une compétence qui s’apprend.

Ainsi, gérer ses émotions c’est : Reconnaître; Comprendre; Nommer; Exprimer; Agir.

Supposons que votre joie vous porte à rire à gorge déployée et tout le monde autour de vous fait de même. C’est tant mieux! Inutile de gérer cette émotion.

S’il arrrive par exemple que vous perdiez un proche et que vous vous sentiez mal au point de pleurer, ce n’est pas de tout  inapproprié. C’est une réaction utile et normale.

L’acceptation de soi!

Beaucoup de gens ont une faible acceptation de soi. Il peut y avoir de nombreuses raisons à cela. D’après une théorie: parce que nous développons notre estime de soi, d’autres nous apprécient.

Les personnes ayant une faible acceptation de soi peuvent avoir eu des parents qui manquaient d’empathie pendant leur enfance. Par conséquent, dans leur vie d’adulte, ils peuvent avoir besoin d’affirmations beaucoup plus importantes que la plupart des gens.

En d’autres termes, les niveaux habituels d’approbation ne déplacent pas l’aiguille sur leur estime personnelle.

Bien sûr, l’acceptation de soi ou son absence a réellement des effets profonds sur votre santé physique et psychologique. Pour cette raison, il est utile de comprendre ce que sont ces effets, et ce que vous pouvez faire.

Si vous vous sentez négatif au sujet de vous-même, les régions du cerveau qui vous aident à contrôler les émotions et le stress ont moins de matière grise que quelqu’un avec un degré plus élevé d’acceptation de soi. Ce manque de matière grise peut également apparaître dans les régions du tronc cérébral qui traitent le stress et l’anxiété.

Ainsi, la mauvaise acceptation de soi peut perturber le contrôle émotionnel de deux façons :

En perturbant directement  les régions du cerveau qui le contrôlent, et  indirectement, en augmentant les signaux de stress dans votre cerveau qui perturberont par la suite ces régions.

Comment renforcer votre auto-acceptation ?

Il y a trois façons d’augmenter l’acceptation de soi et de ce qui est:

D’abord l’ autorégulation qui implique la suppression des émotions négatives telles que la haine de soi ensuite  le recentrage sur les aspects positifs de vous-même, et enfin le recadrage des situations négatives de sorte que vous puissiez voir les possibilités en elles.Vivre heureux c’est un objectif que vous deve

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