Des visages de leaders noirs américains et brésiliens pour les droits civiques de la race noire s’étalent sur plus de 360 mètres carrés à Rio. Cette œuvre baptisée “Visions de résistance, rêves de liberté”, a été réalisée par Carlos Esquivel, plus connu sous le nom d’ACME.

Rio de Janeiro souvent désignée simplement sous le nom de “Rio”, est la deuxième plus grande ville du Brésil après São Paulo. Située dans le Sud-Est du pays, elle est la capitale de l’État de Rio de Jan

Le peuple brésilien, un exemple indéniable de coexistence raciale.

Officiellement, la Constitution brésilienne interdit toute discrimination. Selon les Brésiliens eux-mêmes, la coexistence raciale est un fait indiscutable. Une discrimination raciale, discrète il est vrai, s’exerce dans certains milieux ou dans certaines régions, notamment dans le Sud, amenant bien souvent les Brésiliens de couleur à se regrouper dans des associations ou des mouvements à caractère culturel ; mais il serait exagéré de parler d’une véritable discrimination raciale telle qu’elle existe aux Etats-Unis ou en Afrique du Sud.

En fait, il s’agit beaucoup plus d’une discrimination sociale que raciale. La preuve en est que les mélanges se font naturellement dans les couches pauvres de la population. Dans les quartiers populaires de Rio-de-Janeiro, dans les villes essentiellement ouvrières, dans les campagnes, Noirs, Blancs, Indiens, métis et Jaunes se confondent, cohabitent et travaillent ensemble sans aucune difficulté.

Il y a même une profonde solidarité entre tous ces pauvres gens de races différentes. Et, dans ce sens, le peuple brésilien est un exemple indiscutable de coexistence raciale.

Les Brésiliens fêtent tous les ans le « Dia da raça » le Jour de la race comme s’ils étaient originaires d’une seule et même race !

 “Visions de résistance, rêves de liberté” ; l’œuvre  d’ACME.

Carlos Esquivel peint régulièrement les murs de la ville de Rio, en particulier ceux des favelas, où il aborde les thèmes du renouveau et de la justice sociale.

Pour Hiroshi Shibuya, cofondateur d’ ”Active Urban Nucleus”, « le Brésil et les États-Unis sont peut-être les exemples les plus marquants de la lutte pour la justice raciale, et contre le racisme. C’est un sujet qui existe depuis de nombreuses années, de nombreux siècles. »

La fresque est située près des ruines du vieux port, où des dizaines de milliers d’Africains ont été réduits en esclavage.

L’œuvre d’ACME a été parrainée par la mission diplomatique américaine au Brésil et la municipalité de Rio.

Soulignons que la zone, désormais dédiée au Street-art et autres peintures, a été rebaptisée “port merveilleux”.

Share:

administrator

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *