Fascinée par l’écriture, c’est ce qui caractérise principalement Adjovi Nadia EDODJI; une évidence qu’elle choisisse de vivre pleinement sa passion dans le domaine de la presse-écrite. Voici le parcours de la journaliste.

De nationalité togolaise, Adjovi Nadia EDODJI commença ses études primaires en 1998 et des années plus tard, elle obtint son Baccalauréat scientifique (Série D).
Nadia, diplômée très jeune à cette époque, prenait déjà conscience que pour réaliser ses rêves elle aura à faire ses propres choix et les assumer tant bien que mal car elle se sentait incomprise par rapport à ses décisions. Une situation qu’elle avait du mal à supporter mais elle ne baissa pas les bras.

«j’ai vraiment pleuré à cette époque. Je me sentais incomprise par les parents et l’entourage quant à ma préférence de carrière dans le futur. Alors, je n’ai rien lâché. J’ai pris mon courage à deux mains pour bien m’errer et me retrouver ensuite »: nous raconte-t-elle

Tout commença donc après l’obtention de son diplôme de Licence en Sociologie politique et communication à l’Université de Lomé en 2017. Une formation qu’elle ne regrette guère aujourd’hui.

Une histoire d’amour entre Nadia et la presse-écrite!

Entre moi et la presse écrite c’est comme cet adage qui dit : « L’amour quand il nous tient ! »” : affirme t-elle.

À un moment donné, sa passion pour les études à l’université avait totalement disparu car elle ressentait le besoin d’aborder un autre domaine afin d’acquérir un plus.
« Je me lassais en vrai des théories de Karl Marx, d’Emile Durkheim, de Marcel Proust… J’avais envie d’acquérir de nouvelles connaissances et compétences, de vivre d’autres expériences que de m’asseoir dans un amphi en écoutant religieusement un professeur. »: confie-t-elle.

Heureusement, Nadia avait déjà une idée de ce qu’elle voulait. Elle savait surtout quelles expériences et compétences il lui fallait dans ce cas.

Le hasard faisant les choses, en 2015, Nadia fit la rencontre d’un jeune journaliste au cours d’un atelier. Elle n’ hésita pas à aborder ce dernier en lui faisant part de son ardent désir de faire partie de la corporation des journalistes.
La réponse de ce dernier fut directe et positive. Il informa Nadia qu’il était dans la presse en ligne et qu’il pourrait la former si elle était vraiment interessée.
C’est ainsi que l’aventure de Nadia débuta dans le monde des médias.

En 2016, elle fut formée en écriture journalistique et fit un stage dans une presse en ligne où son bienfaiteur était le rédacteur en chef.
En 2018, Nadia effectua également un autre stage mais cette fois-ci dans une presse écrite et depuis lors le lien entre Nadia et la presse écrite devint de plus en plus fort.

Sa passion pour le métier…

Pour Nadia, c’est une véritable opportunité qu’elle a de s’informer et d’informer en retour ses lecteurs en les éduquant et aussi en les distrayant.
Au delà du côté informationnel, pour cette journaliste, ce métier est un terrain qui aiguise; un métier qui appelle à la raison, à la révolte et à la résilience.
Aujourd’hui, Nadia est responsable Desk « Medias, Art & Culture » dans une presse écrite et s’y plaît véritablement.

Outre sa passion pour le métier, elle trouve quand même que celui-ci bien qu’il puisse être intéressant, a tout de même sa dose de stress.
«C’est une fonction que j’aime bien qu’elle soit taxée de métier de commères ou pas. Elle me fait vivre un temps soit peu et continue de me former. J’écris presque tous les jours même quand je ne suis pas inspirée. Être journaliste est tout simplement fascinant en ce sens qu’on doit beaucoup analyser et très souvent remettre en cause ses certitudes.» explique t-elle.

Nadia bosse dans l’une des plus intéressantes rédactions à Lomé, “Togo Matin; une presse écrite qui va toujours à la conquête de son lectorat à travers de différentes rubriques notamment celle de « Medias, Art & culture » dont elle est la responsable desk.
Elle écrit également pour un jeune site en ligne « Relayeurs.com ».

Retrouvez les articles de Nadia, à la page 9 (Medias, Art & Culture) dans le quotidien “Togo Matin” ou sur le site togomatin.tg dans la rubrique “Arts & Culture”; également sur ses pages Facebook, Instagram, Twitter, LinkedIn sous l’identifiant:  Adjovi Nadia Edodji.

À tous les lecteurs qui rêvent d’exercer cette profession, Nadia vous dit ceci : « Les gars, armez-vous de courage et dépasser les limites ».
Comme passe-temps favori Nadia adore la lecture. Elle aime papoter avec ses amis; les petites sorties; regarder les séries africaines; les bandes dessinées et écouter des podcasts par moment.
Écouter de la musique et danser font partie du quotidien de Nadia, car il faut dire que cette dernière a appris à aimer la vie et elle prend plaisir en organisant des déjeuners et des diners assez souvent entre potes.


Au reste il n’y a rien de plus cool pour Nadia que d’être allongée à longueur de temps sans être dérangée sur son lit.
«Mon cercle d’amis vous dira que le manger fait partie de mes hobbies. Et pourtant, mon plus grand hobby, c’est d’être allongée dans mon lit tout en fixant le plafond au calme. Cela me passionne à un degré que vous ne pouvez pas imaginer»: a-t-elle souligné.


L’un des objectifs de Nadia est d’être plus tard une chargée de projet à caractère éducatif et culturel dans une institution internationale.
Pour elle, l’essentiel, c’est de ne perdre de vue aucun de ses objectifs ou carrément de les actualiser; Elle garde tout de même une sacrée confiance en elle. «J’ai confiance en moi tout en me confiant au Créateur qui est l’essence de toute vision»: admet-elle.


A court et à moyen terme, Nadia compte s’informer et se former davantage.
“Comme le dit la blogueuse camerounaise C.Befoune : « Tout peut m’être enlevé sauf ce que je sais. Tout peut être questionné sauf ce que je sais ».” a- t- elle déclaré.

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