Le monde entier était rentré en ébullition en apprenant la signature d’un décret anti-immigration venant du président américain Donald Trump. C’était un véritable tollé et des personnalités comme Marc Zuckerberg, fondateur  du célèbre réseau social Facebook, Sundar Pichai, CEO de Google, Satya Nadella, PDG de Microsoft ou encore l’ancienne présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana DlaminiZuma ont tous critiqué cette décision.

 

Le décret en question qui vise les ressortissants de 7 pays musulmans (Iran, d’Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen) a été bloqué ce vendredi 3 février par le juge fédéral de l’Etat de Washington, James Robart. Le locataire de la Maison Blanche a vu impuissant son décret invalidé sur toute l’étendue du territoire américain, le temps d’analyser une plainte déposée lundi dernier par le ministre de la Justice de l’Etat de Washington, Bob Ferguson. Ce dernier s’est réjoui de la décision de la justice en ces termes «  Ce n’est pas celui qui parle le plus fort dans le prétoire qui a le dernier mot, mais la Constitution ».

Le ministre de la justice demande l’invalidation des points-clés du décret anti-immigration. Il s’agit entre autres de la fermeture des frontières des Etats-Unis aux réfugiés pendant quatre mois et aux ressortissants des sept pays cités plus haut.L’administration Trump ne souhaite pas se laisser intimider et annonce déjà « une injonction d’urgence pour annuler la décision du juge et faire appliquer le décret ».

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