La presse congolaise est en deuil depuis l’assassinat de Marcel Lubala, journaliste de la RTNC à Mbuji Mayi; dans la nuit de lundi à mardi dernier. Une marche de colère a été organisée ce jeudi par des journalistes.

 

Depuis le décret de restriction des activités des médias en République démocratique du Congo, les journalistes ne savent plus où donner la tête. Leur sécurité n’est plus une garantie. En témoigne l’assassinat de Marcel Lubala, journaliste de la RTNC dans le centre de pays. Celui-ci aurait été agressés par des hommes armés dans la nuit du lundi à mardi 15 novembre; révèle Jeune Afrique.

Selon les explications de l’ONG “Journaliste en Danger”, Marcel Lubala a été assassiné à son domicile par des hommes en “tenues militaires”. La même source révèle que le journaliste a été convoqué la veille de son assassinat par l’Agence nationale des renseignements (ANR) pour une “affaire familiale”.

En ce qui concerne l’issue de l’enquête qui a été ouverte, le gouverneur de la région, Ngoyi Kasanji a fait savoir que “les présumés auteurs sont aux arrêts” et que “justice sera faite”.

L’assassinat de Marcel Lubala porte à 14 le nombre de journalistes congolais morts dans l’exercice de cette profession. C’est donc pour protester contre la mort de leur collègue et au-delà dénoncer les conditions d’exercice de leur profession, que plusieurs journalistes ont pris part à la “marche de la colère” organisée ce jeudi dans Kasaï-Oriental. Les professionnels des médias de la localité de Mbuji Mayi ont été soutenus dans leur manifestation par des ONG et autres sympathisants en guise de solidarité.

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