C’est en Gambi, pays de l’Afrique occidentale limité par le Sénégal et l’océan atlantique, que se trouve le petit village du nom de Galoya dont les murs sont recouverts de magnifiques œuvres d’arts qui attirent et séduisent des touristes.

Situé dans le district central de Kombo en Gambie, Galoya est devenue depuis plusieurs année déjà un village qui sort de l’ordinaire. C’est à travers un projet dénommé Wide Open Walls initié depuis 2011 par Monsieur Williams, un britannique propriétaire d’un lodge que ce village de Galoya s’est fait connaitre par ses sublimes œuvres d’arts.

Galoya-MyAfricaInfos

Il faut en évidence préciser que ses admirables coups de pinceaux retrouvés sur les murs de ce village sont des œuvres de grands artistes internationaux reconnus par leur monde grâce à leurs œuvres magistrales. Cette équipe d’artistes graffites était constituée des américains ANDREW BREINTENBERG et ADDAM Yekutieli surnommé KNOW HOPE puis des britanniques très talentueux à l’instar de Remy ROUGH et de BEST EVER. Sans oublier l’artiste belge ROA qui fut la grande vedette de ce site. Ce village de Galoya a été transformé en un site touristique grâce à la participation de l’artiste gambien NJOGU Touré, de BUSH DWELLERS et du célèbre graffeur Elus.

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Sur les murs recouverts de peintures de grands artistes venus des quatre coins du monde on peut distinguer en toute beauté des représentations d’animaux comme des girafes, des serpents, des éléphants, des pangolat mais aussi des graffitis symboliques qui décrivent la vie et les valeurs communautaire dans ce village de Galoya et de ses environs.

Cependant, il faut toutefois reconnaitre que ce site rencontre des difficultés depuis 2018. En effet les habitants de ce village mènent une lutte acharnée contre les pluies diluviennes qui causent l’effondrement des maisons ; chose qui entraine la disparition de la plupart des œuvres artistiques. Pour sauver ses graffiti M. WILLIAMS renforce les maisons en terre battue en proposant des paquets de ciments aux propriétaires de ces maisons. Le manque de canal de communication entre les habitants et les visiteurs demeure aussi une source de stresse pour la population autochtone dont la majorité ne parle que leur dialecte.

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