Désormais avec, les réseaux sociaux notamment, Facebook, Twitter et Whatsapp, aucun événement ne passe inaperçu. Et avec la CAN 2017, les amoureux du ballon rond ne manqueront pas de contenus.
Grâce à la constante expansion des réseaux sociaux en Afrique, il arrive des moments où un évènement fait parler tout le continent, qu’importe la langue utilisée. Que ce soit les processus électoraux dans un pays, les déclarations (parfois déformées) d’une personnalité comme le président Mugabe, ou encore une cérémonie de remise “d’awards” en musique ou en sport; Facebook, Twitter, Whatsapp, Snapchat, Instagram entre autres connaissent de façon simultanée le même phénomène qui les inonde. On parle ici de “trend” pour désigner la tendance.
Cependant, lorsqu’il manque de véritables évènements capables d’ouvrir les robinets afin d’obtenir des “J’aime” et des commentaires, les internautes eux-mêmes créent de la matière à discuter en divulguant de fausses rumeurs ou en dramatisant des propos. Mais en 2017, tout au long du mois de janvier et potentiellement au cours de la première moitié du mois de février, ils n’auront plus à inventer des histoires. Pourquoi ? C’EST LA CAN !!!
En effet, entre le 14 janvier et le 05 février, toute l’attention du continent sera tournée vers le territoire gabonais, pour la célébration de la plus grande fête sportive d’Afrique. Désormais, les hommes ne sont plus les seuls à regarder les matches, les femmes s’y intéressent également. Elles sont d’ailleurs les premières à poster les plus jolies photos pour exprimer leur soutien à leur équipe nationale; même si on est tenté de douter sur du fait qu’elles comprennent vraiment les règles du jeu. Pour la plupart, c’est juste pour suivre le “trend” ou peut-être commenter sur le plus beau sportif.
Pour les journalistes qui couvriront le tournoi, comme depuis quelques années, la façon la plus sûre de diriger les gens vers les liens d’articles contenant toute l’actualité sur le déroulement des activités de la CAN, sera d’être en contact permanent avec leurs “followers” sur les réseaux sociaux.
Twitter est particulièrement devenue la première force mondiale de diffusion dont se servent les journalistes pour non seulement partager entre eux des informations d’un bout du monde à l’autre mais aussi tenir au courant tous les fans ordinaires qui suivent religieusement le football. Ceci explique le fait que certaines nouvelles passent sur Twitter avant même d’arriver sur les medias traditionnels à l’instar de la télévision, la radio, la presse etc.
Ainsi, pendant que les télévisions seront allumées, dans les rues et marchés de tous les coins du continent de manière à faire vivre les expériences de Libreville, Franceville, Oyem et de Port-Gentil (les 4 villes hôtes du tournoi) au Zemidjan-man de Lomé, au berger de Niamey, au marchand à Alger sans oublier le tailleur en RDC; ceux qui se trouveront coincés dans les trafics routiers à Johannesburg, Accra, Le Caire et Lagos , pourront suivre toutes les actions via leur smartphone.
Même la Confédération Africaine de Football (CAF), la structure organisatrice de l’évènement a conscience de l’importance des réseaux sociaux. Déjà, elle a commencé à nous donner un avant-goût de ce à quoi il faudra s’attendre grâce à ses comptes officiels sur Twitter, Facebook et Instagram.
Les joueurs ne seront pas du reste. Par l’entremise de leurs comptes, ces acteurs principaux de l’évènement n’auront pas à attendre le médium des journalistes pour communiquer leurs sentiments, pensées, gratitudes et messages d’espoir aux supporters.
#CAN2017 sera sans doute la signature des milliers de publications qui apparaîtront sur les réseaux sociaux pendant la rencontre de toute l’Afrique sportive au Gabon. Ce hashtag sera donc le sésame pour accéder aux photos et vidéos des activités hors et sur le terrain, tout comme les images d’infographies satiriques; histoire de mettre l’accent sur le cote récréatif et divertissant de l’évènement.
Ça promet donc d’être une CAN riche en buzz, en fun et pleine d’émotions.
Rendez-vous en janvier 2017!
Dayane komi TETEKPOR
Twitter: @Dayanekomih