Eliud Kipchoge est depuis le samedi 12 octobre, le premier homme à passer sous la barre de 2 heures lors du marathon de Vienne. Il a bouclé la course en 1 h 59 min 40 sec, soit quasiment deux minutes de moins que son record du monde (2 h 01 min 39 sec) établi dans des conditions homologuées à Berlin l’an dernier.

Même si son record ne sera pas homologué par la Fédération Internationale d’Athlétisme (IAAF) pour des raisons liées aux conditions dans lesquelles la course s’est déroulée, le Kenyan, âgé de 34 ans vient de réaliser son rêve le plus cher. En effet selon les experts, le marathon, non officiel, couru dans la capitale autrichienne s’est déroulé dans des conditions particulières qui ont aidé le Kenyan à pouvoir réalisé cette performance. Un exploit sans précédent.Marquer l’histoire, c’était mon but. Je suis un homme heureux. Il n’y a pas de limites humaines“, a confié le Kényan après son exploit, qu’il compare à “marcher sur la Lune” pour la première fois.

Une préparation exceptionnelle à la compétition

Pour parvenir à ce résultat les organisateurs ont mis les moyens et créé les conditions favorables. Trois mois et demi de préparation du tracé, un parcours asphalté pour ne présenter aucune imperfection, une piste testée à maintes reprises notamment grâce à des logiciels de simulation, un jour et un horaire choisis en fonction de conditions météo favorables (température, taux d’humidité, qualité de l’air). Eliud Kipchoge a été aussi aidé par 41 « lièvres » avec une température fraîche, un véritable confort mettant à l’aise le Kenyan durant la course. Dès les premiers kilomètres, j’étais très à l’aise. Je me suis entraîné pour cela pendant quatre mois et demi, et j’avais gravé dans mon cœur et mon esprit que je courrais le marathon en moins de deux heures, a-t-il ajouté. 

Ce nouvel exploit a été salué par ses compatriotes qui ont été des milliers à le suivre depuis Eldoret la ville où vit sa famille. Quant à sa mère, elle, a regardé son fils entrer dans l’histoire dans sa maison d’un village proche de Babsabet (ouest).Je suis heureuse aujourd’hui, car il a réussi… Je le remercie tellement d’avoir fait ça, pour moi, pour le Kenya et pour le monde, a-t-elle déclaré.

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