La Tunisienne, Ons Jabeur est devenue depuis peu la fierté de tout son pays. Elle est devenue la première joueuse tunisienne et du monde arabe à jouer les quarts de finale d’un tournoi de Grand Chelem, plus précisément l’Open d’Australie. Ons Jabeur n’a pas réussi à franchir l’étape des quarts de finale de l’Open d’Australie mais sa participation restera tout de même dans les annales de tennis de son pays. Une formidable aventure qu’elle voudra très vite revivre et qui lui a fallu des félicitations du président tunisien, Kaïs Saïed, qui n’a pas hésité un seul instant à la joindre par téléphone.

Ons Jabeur

Pour pouvoir atteindre ce niveau dans un tournoi de Grand Chelem, Ons Jabeur s’est mise très tôt au travail. Dans les hôtels, avec les garçons, la tunisienne ne ratait aucune opportunité pour essayer de peaufiner son art. Le rêve d’aller plus loin, Ons Jabeur le caresse depuis son plus jeune âge. Vers 10 ans, “plusieurs fois elle a dit à sa maman. Un jour je te ferai boire un café à Roland-Garros“, a raconté Nabil Mlika, son entraîneur. “Je prenais ça comme une plaisanterie mais apparemment, elle était si sérieuse. Elle l’a fait. C’est magique“. Ceci grâce à un talent exceptionnel, admiré par la plus part de tous ceux qui ont eu à l’encadrer. “Ons avait une facilité de gestes techniques exceptionnelle“, a déclaré l’ex-directeur technique de la Fédération, Hichem Riani. “Elle était très vivante, dynamique, sympathique et sociable, elle aimait beaucoup l’humour”, a-t-il ajouté. Des qualités également reconnues par ses anciens collègues qui ne tarissent pas d’éloges à l’endroit de celle qui aimait s’entraîner avec les garçons. “Une fois, elle a participé à un tournoi de garçons et a gagné des matches, ce qui a démoralisé certains joueurs, vexés d’être battus par une fille”, a raconté Abid Mehdi.

C’est à l’âge de 3 ans, que Ons a découvert le tennis à Hammam Sousse, une petite ville près de la station balnéaire de Sousse. Après quelques essaies dans des clubs, elle a intégré le centre de promotion de la petite balle jaune de son école sous la houlette de celui-là même qui est en ce jour son entraîneur. A 12 ans, la jeune prodige rejoint les meilleurs athlètes formés au lycée sportif d’El Menzah à Tunis. En 2011, en pleine révolution tunisienne, Jabeur alors âgée de16 ans, se fait connaître en remportant le tournoi juniors de Roland-Garros, son “meilleur souvenir en tennis“. Aujourd’hui, Ons Jabeur veut rester une source d’inspiration pour la jeunesse tunisienne. “Ons représente toute l’Afrique, et personnellement, elle m’inspire beaucoup”, lance Elyes Marouani, un joueur de tennis de 17 ans. “Ce qu’elle a réalisé me pousse à travailler plus et m’a appris à ne jamais lâcher renchérit le jeune Elyes!

Share:

editor

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *