Une mauvaise odeur vaginale peut être le signe d’une infection par une bactérie ou par un parasite. Ces infections sont communes chez les femmes et peuvent se résoudre spontanément ou bien nécessiter un traitement antibiotique.
Chez chaque femme, le vagin a une odeur particulière. Celle-ci peut varier de manière normale tout au long du cycle menstruel et devenir, par exemple, légèrement plus acide pendant les règles.
Une petite différence d’odeur, n’est donc pas toujours un signe alarmant. C’est pourquoi il est important d’apprendre à connaitre son odeur naturelle. Cependant, si l’odeur est très différente et désagréable, elle peut être le signe d’une infection (vaginose).
Rappelons que le vagin abrite naturellement de nombreux micro-organismes qui composent ce qu’on appelle la flore vaginale. Celle-ci est constituée principalement d’une bactérie appelée bacille de Döderlein ou lactobacille. Elle maintient un environnement acide dans le vagin et contribuent ainsi à sa protection contre les infections. Tout changement dans l’équilibre de ces micro-organismes peut affecter l’odeur vaginale.
Les causes
Les deux causes les plus fréquentes d’une odeur anormale du vagin sont :
Une infection bactérienne (ou vaginose bactérienne).
Le plus souvent elle est due à la bactérie Gardnerella vaginalis. Celle-ci est naturellement présente dans le vagin, mais elle peut dans certains cas se multiplier anormalement et prendre le dessus sur les autres bactéries. Elle produit une odeur dites « de poisson pourri »😷 ;
Une infection parasitaire par «trichomonas vaginalis » (trichomonase).
C’est une infection sexuellement transmissible (IST), qui se traite facilement.
L’odeur vaginale anormale n’est pas le seul symptôme caractéristique de ces infections. Des démangeaisons, une sensation de brûlure, des douleurs locales, des rougeurs ou encore des pertes vaginales anormales (leucorrhée) peuvent l’accompagner.
Quelques maladies ou comportements qui peuvent favoriser les infections:
Une mauvaise hygiène ou, au contraire, une hygiène excessive ;
Le stress ;
Un traitement antibiotique ;
Une fistule recto-vaginale (une ouverture anormale entre le rectum et le vagin qui entraine un écoulement des fèces dans le vagin) ;
Un cancer du col de l’utérus ;
Un cancer du vagin.
⚠️Si l’infection responsable de la mauvaise odeur vaginale n’est pas soignée, elle risque de s’aggraver et aussi d’augmenter le risque de contracter d’autres infections.
La trichomonase accentue par exemple le risque de contracter ou de transmettre le virus du Sida (VIH).
Attention: Une vaginose bactérienne pendant la grossesse, augmente le risque d’un accouchement prématuré.
Traitement et prévention : quelles solutions ?
En cas d’odeur vaginale anormale, le médecin pratiquera un prélèvement pour déterminer si l’infection est due à une bactérie ou un parasite et proposer un traitement antibiotique adapté. En cas de trichomonase, il peut décider de traiter également le partenaire sexuel.
⚠️Si l’infection responsable de la mauvaise odeur vaginale n’est pas soignée, elle risque de s’aggraver et aussi d’augmenter le risque de contracter d’autres infections.
La trichomonase accentue par exemple le risque de contracter ou de transmettre le virus du Sida (VIH).
Attention: Une vaginose bactérienne pendant la grossesse, augmente le risque d’un accouchement prématuré.
Traitement et prévention : quelles solutions ?
En cas d’odeur vaginale anormale, le médecin pratiquera un prélèvement pour déterminer si l’infection est due à une bactérie ou un parasite et proposer un traitement antibiotique adapté. En cas de trichomonase, il peut décider de traiter également le partenaire sexuel.
Notons que les infections sont plus fréquentes chez les femmes actives sexuellement et la multiplication des partenaires augmente les risques de développer une vaginose.
Une bonne hygiène intime est importante pour limiter les risques d’infection. Mais cela ne nécessite pas de technique particulière, votre vagin est autonettoyant.
Préférez donc l’usage d’un savon doux au niveau des poils pubiens et de l’extérieur de la vulve.
Évitez de frotter excessivement ou de pratiquer la douche vaginale (introduction d’eau avec ou sans savon dans le vagin).
Les produits de nettoyage spéciaux sont également à proscrire, car ceux-ci peuvent modifier l’équilibre naturel des micro-organismes du vagin et favoriser les infections.
Le rasage ou l’épilation intime sont aussi des facteurs de risques, car les poils ont un rôle protecteur.