Né dans le centre de la Côte d’Ivoire, Christian Irié est un artiste portraitiste débordant de talent en ce qui concerne sa passion. Il rêve de créer sa propre galerie. Lisez son parcours !

Bonjour M. Christian, présentez-vous à nos lecteurs s’il vous plait !

Bonjour MyAfricaInfos ! À l’état civil je me nomme Tra Bi Irié  Fabrice Christian Mondésir. Mon nom d’artiste c’est Christian Irié. Né un 28 décembre à Dimbokro (Centre de la côte d’Ivoire) de Nationalité Ivoirienne, je vis en Côte d’Ivoire et précisément à Abidjan.

Qu’est-ce que vous faites dans la vie ?

Étudiant en Art plastique, je suis présentement à l’INSAAC (Institut National Supérieur des Arts à l’Action culturelle) en Licence 3 professionnelle. Je travaille à mon propre compte en tant que Portraitiste en trouvant de petits marchés pour mes besoins personnels et mes matériels. Je souhaite m’améliorer afin d’atteindre d’autres niveaux tout en espérant avoir une bourse étrangère ou encore de matériels adéquats pour ma formation. Par ailleurs, mon plus grand souhait est d’être connu au-delà des frontières africaines et exposer dans des grandes galeries.

 

Comment en êtes-vous arrivé là ?

Depuis tout petit j’aimais le dessin et je dessinais beaucoup. Les gens me prenaient pour un grand dessinateur. Mais moi-même je n’y croyais pas. En fait, je n’étais pas vraiment sûr de moi. Cependant, je sentais que j’allais embrasser cette carrière tôt ou tard. Eh oui ! Donc après le Bac, je me suis inscrit pour le concours d’entrée à l’INSAAC mais je n’ai pas attendu les résultats, vu que c’était pas évident que je réussisse. Je me suis donc inscrit dans une grande école privée.

Comme beaucoup, j’ai eu à traverser des moments difficiles. Et un jour j’ai croisé un bienfaiteur qui m’avait pris comme son fils bien que n’étant pas de ma famille ! C’est celui-là qui m’avait donc conseillé de me présenter à nouveau au concours d’entrée à l’INSAAC parce que pour lui je serai un “As” en dessin. Alors, je me suis ”jeté là-dedans” comme on le dit chez nous et ça a marché !

Je dis donc MERCI à ce monsieur, grâce à qui nous avons aujourd’hui l’opportunité d’apprécier ensemble mon talent ! Personne n’en parlait et personne ne croyait en moi. Quand je le faisais, personne n’en était informé d’ailleurs. Ils ne croyaient pas en moi. Maintenant je suis un peu comme le héros de la famille.

Quand je dessine, ma solitude est une source d’inspiration mais en même temps un moyen qui me permet de me concentrer. Ensuite, il y a la musique et les travaux de personnes douées que je vois lors de mes recherches. Ma mère est ma première grande motivation car je suis son enfant unique. Ma deuxième source de motivation ce sont ces personnes que je rencontre sur mon chemin et qui font de moi leur fils, leur frère, bref un des leurs. Voilà un peu à quoi ressemble ma vie d’artiste.

 

Quels sont vos différentes réalisations ?

J’ai l’habitude de faire le portrait de plusieurs personnalités et quand l’occasion me le permet, je leur en fait cadeau. C’est ma manière de faire ma publicité et de me frayer un chemin.

J’ai fait des portraits de personnalités ivoiriennes comme le Premier ministre, le ministre de la Culture, le ministre du Tourisme. Des DG ont reçu des tableaux de moi. Des footballeurs ivoiriens comme Kalou Bonaventure, Kalou salomon, Kolo Toure, Éric Bailly, kader Keïta et autres également reçu des tableaux. J’ai également offert des portraits aux artistes africains à savoir le groupe Toofan du Togo, Dj Arafat, Serge beynaud, Maître gims, Dadju, Hiro, Gradur, Alpha Blondy, Mhd, Niska, Damso, Booba, Black M, Kaaris, Youssoupha, Davido et Akon.

Cependant, j’ai eu à faire des portraits que je n’ai pas encore eu l’opportunité de remettre aux destinataires. Sur cette liste il y a Drogba Didier, Samuel Eto’o fils, Lionel Messi, Cristiano Ronaldo, Bony wilfried, Neymar et le basketteur Tony parker. Au niveau des artistes internationaux, j’ai fait le portrait de Angélique Kidjo, Rihanna, La fouine, Jay-z, stromae, Justin Bieber, Charlotte Dipanda et d’autres encore. J’attends juste l’occasion rêvée pour le leur donner.

Il y a également le Président français Emmanuel Macron que j’ai dessiné ; mais jamais rencontré.

Je souhaite rencontrer le Président russe Vladimir Poutine, le Président américain Donald Trump, et toutes les grandes personnes qui dirigent le monde. Beaucoup se moquent de moi quand j’en parle, mais pour moi c’est un rêve que je veux réaliser et je suis sûr d’y arriver. Tant qu’il y a la vie, il y a de l’espoir dit-on.

  

Quelles sont vos perspectives d’avenir ?

Sur le court terme je dois passer le concours de professeur d’art plastique que je compte bien réussir. Dans les prochaines années, j’espère avoir la chance de voyager pour exposer, faire des rencontres et des contacts. Mon plus grand rêve est d’avoir un jour une galerie “Christian IRIE”. Au-delà de ce rêve, créer une entreprise d’art du genre la vente des matériels artistique, devenir un grand professeur d’université et même grand promoteur artistique seraient une satisfaction pour moi.

Que diriez-vous à la jeunesse africaine ?

Je veux leur dire de ne pas croire que la vie est facile pour les autres. En ce qui me concerne j’essaie de m’imposer parmi tant d’autres artistes. C’est ce qui fait ma force. Dans la vie, il faut savoir compter sur soi-même et sur Dieu ; parce que si tu veux compter sur des hommes comme toi pour évoluer tu risques d’être déçu. Je veux leur dire également que nous sommes les seuls maîtres de notre destin. Rien ne s’acquiert dans la facilité mais avec courage dans la difficulté on peut devenir grand un jour.

Pour ceux qui veulent faire comme moi ou rentrer dans les écoles d’arts, j’aimerais leur dire que ne rentre pas à l’INSAAC qui veut mais qui peut ; car il faut beaucoup travailler afin d’affiner son talent ; parce que c’est beaucoup plus une autoformation.

J’ai un message pour la jeunesse africaine en général. Je plains ceux qui n’essaient pas de travailler, d’avoir un avenir professionnel etc… Car malheureusement dans la vie, tout ne tombe pas du ciel et surtout pas l’argent ! Arrêtons d’être paresseux et de vivre sur le dos des autres ou des parents. Levons-nous ! Bâtissons notre monde ! Levons-nous et travaillons !

 

Votre anecdote ou citation préférée

“Il faut souffrir pour réussir” ; Christian Irie

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