De nos jours, l’Afrique est le continent le plus pointé du doigt comme celui enregistrant le plus fort taux de mouvement migratoire en direction de l’Occident. Néanmoins, il apparaît clairement en remontant l’histoire que le monde a toujours connu d’importants flux migratoires ; et ces migrants étaient loin d’être des Noirs.
Comprendre le processus de migration
Selon Larousse.fr, le terme ‘’migration’’ désigne le déplacement volontaire d’individus ou de population d’un pays à un autre ou d’une région vers une autre, pour des raisons économiques, politiques ou culturelles.
Il est démontré que le cours de l’histoire a toujours été rythmé par les migrations. Nous pouvons citer le cas de l’Homo, le genre auquel appartient l’espèce humaine, qui a dû migrer de son Afrique natale pour aller peupler le reste du monde.
La vague de migrants Blancs
Si aujourd’hui l’Europe apparaît comme une terre convoitée par une grande partie de gens nommés “migrants” venant pour la plupart d’Afrique, il faut savoir qu’il y a quelques décennies le mouvement allait dans le sens contraire. En effet, après la seconde guerre mondiale, plus de 15 millions d’Européens ont été obligés de quitter leurs zones d’habitations contre 55 millions de déplacés entre 1820 et 1920 selon le site Laliberte.ch. Ils ont pour la plupart rejoint les Etats-Unis, l’Amérique latine, l’Océanie et l’Afrique (notamment l’Afrique du nord).
Après la guerre, avec la stabilité retrouvée, l’Europe a vu s’arrêter sa période de vagues migratoires. Même s’il y en a qui s’aventurent encore vers d’autres pays que ce soit à l’intérieur de l’Europe ou vers d’autres continents, la plupart finit par revenir vers leur lieu d’origine.
Pourquoi le cas de l’Afrique fait-il tâche ?
Il faut croire au vu de l’actualité, que l’Afrique peut être conquise mais ne peut pas conquérir. C’est définitivement la déduction qui ressort de toute l’indignation doublée d’indifférence que l’on constate ces dernières années concernant la situation des migrants Noirs vers l’Europe. Alors que certains Etats européens proposent des solutions qui plus ou moins les arrangent, d’autres préfèrent la fermeture pure et simple de leurs frontières aux migrants. Pourtant les causes de cette situation sont connues de tous, et nombreuses sont les puissances occidentales qui sont impliquées dans ce chaos humanitaire.
Par ailleurs, aucun media occidental ne se donne la peine de creuser, ni de se pencher sur la véritable cause de cette course effrénée vers un soi-disant “Eldorado”.
