L’Afrique, le continent le moins touché par le coronavirus 2019, se mobilise pour éviter le pire. Avec 150 décès et près de 4800 cas confirmés au lundi 30 mars, l’Afrique prend des mesures pour venir à bout de ce virus.

Face à la pandémie, la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) en vu de porter assistance aux États de son espace, a approuvé le décaissement immédiat d’un prêt de 15 milliards de francs cfa au profit de chacun des Etats membres, assorti du gel de 76,6 milliards de Fcfa de remboursement de créances des États.

La décision a été prise à la faveur de la 116ème session ordinaire de l’institution, tenue le 25 mars 2020 par visioconférence. L’institution souligne que ces fonds sont bonifiés par le mécanisme de bonification abondé par la BCEAO pour un montant de 25 milliards de FCFA et la Commission de l’UEMOA pour un montant de 15 Milliards de FCFA.

Ces fonds visent en effet à aider les États membres de l’UEMOA à la prise en charge des mesures urgentes pour faire face à la crise sanitaire du nouveau Coronavirus.

A propos de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD)

La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) est l’institution commune de financement du développement des Etats de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA). Elle a été créée par Accord signé le 14 novembre 1973. La BOAD est devenue opérationnelle en 1976. Les Etats membres sont : le Bénin, le Burkina, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

Par traité de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) signé le 10 janvier 1994 et entré en vigueur le 1er août 1994, la BOAD est une institution spécialisée et autonome de l’Union. Elle concourt en toute indépendance à la réalisation des objectifs de l’UEMOA sans préjudice des objectifs qui lui sont assignés par le traité de l’UMOA.

La BOAD est un établissement public à caractère international qui a pour objet, aux termes de l’Article 2 de ses Statuts, de promouvoir le développement équilibré des Etats membres et de contribuer à la réalisation de l’intégration économique de l’Afrique de l’Ouest.

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