A travers le récit de sa petite enfance et son adolescence, Amadou Hampâté Bâ a fait et fait découvrir une époque du Mali du 20e siècle. Tout en s’initiant aux pratiques ancestrales, le petit Amadou n’a pas manqué de se former à deux écoles : françaises et coranique.

Dans Amkoullel, l’enfant peul, paru l’année de sa mort en 1991, Hampâté Bâ raconte son enfance au Mali. Fils d’une lignée aristocratique, il est scolarisé d’abord dans une école coranique, puis il est ensuite envoyé à l’école des colons pour apprendre le français.

Très bon élève, il ira de Bandiagara sa ville natale, à Djenné où il passe le certificat d’études indigène, puis à Bamako où il passe le concours pour l’école normale de Gorée. Son récit d’expérience montre comment l’enfant affronte les conflits de loyauté entre l’univers familial de la tradition orale, de l’éducation musulmane et par ailleurs, celui de l’école française où il apprend « la langue des chefs ». Des deux écoles, laquelle va l’emporter sur l’autre ?

Pourra-t-il rester « Amkoullel, l’enfant peul » ? 

Avec strenae.revues.org

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