Les campus sud-africains sont en ébullition depuis plusieurs mois. Les contestations visent particulièrement le coût de l’éducation universitaire mais aussi le traitement des étudiants noirs dans les universités sud-africaines.
“Nous voulons une éducation gratuite et décolonisée”, voilà le mot d’ordre des divers mouvements de protestations sur les campus du pays de Mandela.
22 ans après la fin de l’apartheid, l’Afrique du Sud n’est visiblement pas sortie de l’auberge des inégalités raciales. Cette situation persiste et malheureusement prend de l’ampleur. Pour Mcebo Dlamini, le but poursuivi à travers les mouvements de protestation est de “restaurer la dignité des enfants noirs”. “Nous ne sommes pas égaux dans cette université”, a-t-il constaté. Mcebo Dlamini est l’un des leaders de la révolte au sein de l’université de Witwatersrand (Wits) de Johannesburg.
A part les inégalités dans les universités sud-africaines, les étudiants désapprouvent la hausse des frais de scolarité prévue pour 2017, soit une croissance jusqu’à 8% du coût actuel.