Emmené par un lépreux Copte et un orphelin Nubien, “Yomeddine” d’Abu Makr Shawky a enchaîné des prix de Cannes à El Gouna.

Myafricainfos s’est intéressé à la réalité émouvante de ce Road-movie égyptien peu commun qui ouvre un œil sur ses minorités. Voici donc un avant-goût de l’histoire.

Abandonnés par leurs parents et condamnés à vivre reclus près d’une décharge, les deux principaux acteurs de ce film ont incarné tout le mépris et le rejet de la société égyptienne. L’on peut aussi croire que pour son premier film, le réalisateur egypto-Autrichien ait voulu cocher toutes les cases de l’oppression. Beshay, le lépreux guéri, mais qui a toujours gardé un visage sacrifié par la maladie, appartient à la minorité chrétienne Copte , victime des persécutions dans les campagnes égyptiennes. Son second originaire de Nubie, une communauté noire à cheval entre l’Égypte et le Soudan, subit, quand à lui la négrophobie d’une population qui se considère rarement comme africaine.
Yomeddine sort en France ce 21 Novembre prochain.

Voici pour vous la bande d’annonce du film:

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