Face à la réticence au dialogue dont fait montre les autorités, le personnel du monde de la santé au Bénin se dit prêt à déclencher une grève “sans service minimum” la semaine prochaine.

La semaine dernière a été le théâtre de sit-in pour le Syndicat national des travailleurs des services de la santé humaine du Bénin (SYNTRASESH). Les militants réclament entre autres la remise des contrats et le paiement des salaires pour les contractuels de l’État promotion 2014, le versement des rappels concernant la prime de risque et ceux de la prime spécifique du second semestre 2015. Ils exigent également le payement des heures supplémentaires dans les hôpitaux.

Par la voix de Soulé Salako, secrétaire général de ce syndicat, le SYNTRASESH dénonce le “refus de dialogue érigé en système de gouvernance les ministres” de l’actuel gouvernement. Par ailleurs, le syndicat s’oppose formellement à la décision de “privatiser la santé des Béninois”.

Par conséquent, le SYNTRASESH a remis une motion au ministre de l’Économie et des finances; motion reçue par le Directeur de cabinet dudit ministère M. Servais Adjovi. Même si l’autorité a promis de travailler sur les doléances du syndicat, celui-ci est déterminé à déclencher une grève sèche mardi prochain.

Soutenu par la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB), le SYNTRASESH annonce une grève de 72 heures à partir du mardi 8 novembre et ce, sans service minimum.

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