Accusé dans le massacre d’une vingtaine de soldats après une tentative de coup d’État en mars 2012, Amadou Haya Sanogo devra répondre devant la justice ce mercredi 30 novembre à Sikasso.

 

Alors qu’il était enseignant à l’école militaire de Kati, quartier général des bérets verts non loin de Bamako, Sanogo se fera connaître des Maliens le 22 mars 2012 en renversant le président de l’époque Amadou Toumani Touré. Il s’octroie par la suite le titre de chef d’État. Pour le militaire, ce coup d’État était un moyen de restaurer la démocratie au Mali. Il tiendra alors promesse en rendant le pouvoir aux civils. Promu général par Ibrahim Boubacar Keïta élu président en août 2013, Sanogo sera tout de même rattrapé par la justice même s’il avait entre-temps demandé pardon aux Maliens en ce qui concerne le coup d’État.

En effet, une vingtaine de soldats maliens, fidèles à l’ancien président Toumani Touré ont été massacré lors de la tentative de putsch en 2012. Sanogo et 17 autres militaires bérets verts sont donc accusés de complicité d’enlèvement et d’assassinat.

La justice malienne devra déterminer le degré d’implication du général Sanogo dans le massacre des bérets rouges assassinés. Il convient donc de préciser que Sanogo n’est pas poursuivi pour le coup d’État de mars 2012 mais seulement pour le massacre des soldats fidèles à l’ex-président Toumani Touré.

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