Le site Internet de la présidence gambienne a été piraté samedi dernier. Et durant toute la journée, on y voyait qu’une photo d’Adama Barrow, le président élu, avec un slogan en portugais qui dit : “La lutte continue, la victoire est proche”.

Tard dans la soirée, il n’y avait qu’une inscription indiquant que le site est en maintenance. Qui a bien pu faire ce coup informatique à la présidence? Personne ne sait.

Cette technique, appelé “défacement consiste à remplacer le contenu d’un site web par un message posté par les hackeurs. Il s’agit d’une modification non sollicitée d’un site web par des pirates informatiques qui peuvent y mettre une photo ou d’autres inscriptions qui n’incarnent pas la philosophie de base du site.

Tout compte fait, ce piratage est intervenu à l’heure où tout le monde craignait le pire pour ce pays. En effet, une semaine après avoir reconnu sa défaite à l’issue de la présidentielle du 1er décembre 2016, le président sortant Yahya Jammeh a remis en cause les résultats créant une situation d’incertitude dans le pays. Cette volte-face n’est acceptée ni par Barrow, ni la communauté internationale et encore moins leur pays frère, le Sénégal.

L’utilisation d’Internet pour empêcher les citoyens de communiquer devient de plus en plus récurrente en Gambie. Lors de l’élection, le réseau Internet et les communications avec l’étranger étaient impossibles.

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