Artiste compositrice, Queen Elish évolue dans l’adoration du Seigneur à travers ses chants Gospel. Mère et entrepreneure, cette voix suave nous confie son parcours empreint de la main divine, du Togo aux Etats-Unis en passant par la Côte d’Ivoire.
Bonjour Mme Gbewade et Bienvenue sur MyAfricaInfos. Présentez-vous à nos lecteurs s’il vous plait !
Bonjour à tous ! Merci pour l’accueil. Je suis Gbewade Ameli Elisabeth dite Queen Elish. Elish est un délivré du Elisabeth en hébreu. Comme toutes les femmes sont reines, j’ai ajouté Queen qui veut dire Reine en Anglais pour obtenir Queen Elish. Je suis d’origine togolaise et je vis aux Etats-Unis plus précisément dans l’État de Maryland depuis 2009. Je suis artiste gospel avec un album à succès à mon actif.
Dites-nous, quand est-ce que vous avez commencé par chanter ?
J’ai toujours adoré fredonner des chansons. Mais c’est véritablement dans les années 2000 que j’ai pris cela un peu plus au sérieux en intégrant des groupes de chant. Et précisément en 2005, j’ai fait partie du groupe musical de l’église Community Church à Abidjan en Côte-d’Ivoire. Après près d’une dizaine d’années passées dans ce pays d’accueil Arrivée, j’atterris aux États-Unis. Ici, je fus admise au sein du groupe musical Shalom Musical Group de l’église Chapel International en 2015.
Votre parcours ne peut se raconter dans une seule interview. Cependant, pouvez nous dire quelques mots sur votre cheminement en tant qu’artiste gospel ?
Comme évoqué plus haut, j’ai toujours aimé les chants de louanges et d’adoration. Toutefois, la vie aux États-Unis ne nous laisse pas toujours le temps ou la possibilité de faire ce qu’on a l’habitude de faire dès qu’on arrive ici. Du coup, j’ai dû mettre la musique et les chants de côté pendant un moment. J’ai donc ouvert mon salon de coiffure comme source de revenus pour ma famille et moi. L’appel de Dieu étant devenu plus pesant, j’ai dû m’adonner à fond à un moment donné. Aujourd’hui J’ai un album à mon actif titré « Trogné noutigna » composé de 10 titres que j’ai sorti en mai 2018. J’ai également participé à Miss Awulaba USA 2019 que j’ai réussi avec la place de la première dauphine.
J’ai toujours mon salon de coiffure mais je continue la musique de manière beaucoup plus engagée maintenant.
Nous avons eu du plaisir à écouter les chansons de votre album et 2 ont retenu notre attention. Parlez-nous d’abord de « Gné Noutigna » !
Gné Noutigna est un appel à Dieu afin qu’Il exhausse nos vœux pour une vie meilleure.
On n’a pas hésité à danser sur « Révèle-toi à moi ». Cette chanson est sûrement d’une inspiration particulière ?
Effectivement, c’est l’une des mes premières compositions lors de la préparation du premier album. « Révèle-toi à moi » nous invite à chercher le Seigneur. Lorsque nous découvrons sa grandeur, nous aurons une autre vision de la vie. Et Le Seigneur ne se révèle pas à tout le monde ; c’est donc une grâce de le comprendre.
Qu’est-ce qui vous inspire et vous confirme votre engagement dans la musique Gospel ?
Les témoignages des amis et des connaissances qui écoutent mes chansons sont une source d’inspiration. Personnellement, quand je réécoute mes chansons parfois, je réalise l’accomplissement de certaines paroles dans ma vie. Cela me réconforte et me confirme que je suis sur la bonne voie.
Pourquoi la musique gospel précisément ; mission ou passion ?
C’est vrai que je suis passionnée mais mon engagement dans le gospel est un appel du Seigneur. Cet appel a été confirmé par des rêves que j’avais et par la suite des hommes de Dieu l’ont également confirmé.
Je vous raconte une petite anecdote par rapport à mon engagement dans le gospel. Malgré mon adhésion dans les groupes musicaux depuis toutes ces années. Je n’avais jamais eu le courage de m’engager effectivement en tant qu’artiste à part entière malgré les insistances de mon entourage. A une période donnée, je me suis éloignée des chants et j’ai ouvert mon salon de coiffure dont je vous parlais. Malheureusement, je n’arrivais pas à me retrouver dans le salon. On dirait que je n’étais pas à ma place. De plus, à chaque fois que je me rendais dans le salon pour travailler, je sentais un regard sur moi et ce regard était mécontent. La présence semblait me dire que j’avais une autre mission à accomplir. Alors un matin, j’ai décidé de fermer le salon de coiffure.
Pour me convaincre que cet appel était vraiment divin, j’ai mis Dieu au défi en lui disant que je ne veux pas écrire des chansons. En fait, je ne veux pas me casser la tête à composer des chansons et à les arranger à longueur de journée ; mais plutôt une inspiration directe de Sa part. Résultat ; j’ai commencé par faire des rêves dans lesquels on me faisait écouter des chansons inédites et que je reprenais au réveil. Ou parfois, je peux être là et l’inspiration vient comme ça et dès que je commence par fredonner, les autres paroles suivent comme par programmation.
Juste pour vous dire que je n’écris pas mes chansons. Elles sont sources d’une inspiration divine. Cela concède le caractère missionnaire à mon engagement musical.
Un appel du Seigneur comme on aime le dire. Alors, Queen Elish dites-nous vos futurs projets
Merci ! Actuellement, j’ai un autre album en préparation. Mais je travaille sur la promotion du premier album sorti en 2018. Pour cela nous prévoyons un tour à Lomé entre décembre et janvier pour un travail de communication afin de faire découvrir cet album au public togolais et africain.
Est-il facile de se découvrir un talent d’artiste ? Quels conseils donneriez-vous pour encourager quelqu’un qui aspire à la carrière d’artiste ?
Je dirai qu’il faut s’écouter soi-même. Il est important de connaitre sa propre identité musicale. Votre talent n’est pas celui de l’autre. En ce qui concerne le gospel, l’artiste est un messager de Dieu par conséquent il faut toujours être un canal pour le Saint Esprit.
Votre mot de fin ?
Je tiens à vous remercier pour cette opportunité de toucher vos lecteurs. Je remercie également mes fans et leur demande de prier pour l’œuvre de Dieu !