Par: Dayane Tetekpor
Instagram, un des réseaux sociaux les plus utilisés, vient d’annoncer l’introduction d’une nouvelle fonctionnalité visant à baisser d’un cran le phénomène de l’intimidation en ligne, encore désigné par cyberintimidation.
Selon Wikipédia, Le cyberharcèlement (cyberintimidation ou cyberbullying en anglais) est une forme de harcèlement conduite par divers canaux numériques. Il peut prendre différentes formes, comme la création de faux profils, la diffusion de rumeurs infondées ou encore l’envoi de messages d’insultes.
Lorsque des arguments sont construits contre l’utilisation des réseaux sociaux, très souvent, la vulnérabilité des utilisateurs à des attaques émotionnelles est évoquée. De plus en plus, la question, compte tenu de ses potentielles répercussions néfastes, devient délicate et prend de l’ampleur auprès des organisations internationales et structures gouvernementales.
En Septembre dernier, un article traitant du sujet, paru sur ONU-info laissait entendre que « Un jeune sur trois dans 30 pays a déclaré avoir été victime d’intimidation en ligne, et un sur cinq a déclaré avoir manqué l’école à cause de la cyberintimidation et de la violence, selon un nouveau sondage publié par l’UNICEF». La dite publication recommandait, entre autres l’«avancement des normes et des pratiques éthiques des fournisseurs de réseaux sociaux, particulièrement en ce qui a trait à la collecte, à l’information et à la gestion des données.»
La nouvelle fonctionnalité introduite par Instragram s’inscrit dans cette logique.
Elle signale aux utilisateurs que leur légende sur une photo ou vidéo Instagram contient des éléments offensifs, leur offrant ainsi la chance de revoir le texte avant de le publier.
« Dans le cadre de notre engagement à long-terme à mener la lutte contre l’intimidation en ligne, nous avons développé et testé une intelligence artificielle capable de reconnaitre différentes formes d’intimidation sur Instagram. Plus tôt cette année nous avons lancé une fonctionnalité qui notifie les utilisateurs lorsque leurs commentaires peuvent être considérés offensifs avant qu’ils ne les publient. Les résultats ont été prometteurs et nous nous sommes rendu compte que ces genres de nudges peuvent encourager les utilisateurs à revoir leurs mots s’ils ont l’opportunité. » Lit-on sur le site d’information du réseau social.
Comme de coutume, cette fonctionnalité sera expérimentée dans un nombre limité de pays puis répliquée dans le reste du monde progressivement.