Quel étudiant africain n’a pas rêvé de continuer ses études supérieures au pays de l’Oncle Sam. Désormais, tout est possible grâce au Cabinet International Consulting (K.I.C) qui l’accompagne personnellement, du début de ses études jusqu’à la recherche du premier job.

Traditionnellement, les étudiants francophones d’Afrique continuent leurs études supérieures en Europe en général, en France comme destination populaire. Les restrictions imposées aux ressortissants hors de la zone Union Européenne les dissuadent de chercher d’autres horizons, bien que l’Afrique représenterait 47% du total d’étudiants étrangers que compte la France selon Campus-France.

Conscient de cette opportunité, Rémi Kouame Oussou va créer le Cabinet Kouame International Consulting (K.I.C) dont l’objectif consiste à «accompagner les étudiants basés en Côte d’Ivoire voulant poursuivre leur parcours universitaire outre-Atlantique principalement», insiste-t-il en rajoutant: « un contrat avec la Boise State University en Idaho et dans d’autres Etats,  j’assure le suivi de leur parcours avant qu’ils foulent le sol américain, incluant la liaison entre les universités et les parents» .Ce choix anglo-saxon ne relève pas du hasard.

Rémi Kouame OUSSOU a étudié les méthodologies éducatives des modèles francophones et anglophones en constatant une approche réaliste des universités américaines «étroitement liées au monde de l’entreprise et répondant mieux aux attentes des étudiants africains tout comme de l’économie continentale contrairement aux Universités Ivoiriennes, qui doivent revoir leur copie en s’inspirant des Universités asiatiques -en Chine et au Japon- et nord-américaine».

Spécificité du Cabinet International Consulting

Pour persuader les étudiants, Rémi Kouame OUSSOU leur facilite la tâche. «Le Cabinet se charge de leur visa, des bourses, de l’ensemble des procédures administratives. Nous leur faisons également passer l’examen du TOEFL, passeport indispensable pour entrer dans les Universités anglo-saxonnes » indique-t-il en rappelant toutefois certaines règles spécifiques aux Universités américaines; «les autorités exigent qu’ils soient en possession de 5 millions de FCFA afin de couvrir les frais liés à leur premier trimestre, ensuite, ils auront la possibilité de travailler en parallèle de leurs études» .                                                                                                                       Malgré l’extension à travers le monde de la pandémie du Covid 19, entraînant un ralentissement des procédures, Rémi Kouame Oussou garde le cap: «actuellement, nous suivons deux étudiants ivoiriens. Les dossiers avancent progressivement mais leur détermination fait plaisir à voir et cela nous donne beaucoup de forces », relativise-t-il.

Valorisation des futurs cadres, voire entrepreneurs

L’acquisition des diplômes restent un atout, mais insuffisant pour les employeurs. Rémi Kouame OUSSOU, fan des réseaux sociaux y valorise ses «filleuls» pour mieux les intégrer dans le monde du travail: «je rédige et multiplie mes interventions à travers des publications sur les réseaux sociaux professionnels.»

Selon cet entrepreneur, l’accent doit être mis sur l’interactivité entre les pôles universitaires et les sphères professionnelles « en tant qu’enseignant en sociologie et anthropologie à l’université de Bouaké, je constate que les écoles en Côte d’Ivoire ne sont pas calibrées pour permettre une bonne inclusion des jeunes sur le marché du travail », explique-t-il en citant des exemples come l’absence de préparations aux entretiens, les difficultés à rédiger des rapports concis en français etc. Mais les solutions existent: «il faut individualiser la préparation de chaque jeune en les amenant à rencontrer des chefs d’entreprises afin qu’ils puissent saisir les attentes de leur supérieur hiérarchique et dans ce sens, la préparation psychologique demeure fondamentale », détaille-t-il.                                               

Rémi Kouame OUSSOU en s’appliquant ses propres méthodes, a pu obtenir des marchés, en travaillant par exemple pour les Nations Unies lors du processus de désarmement des combattants en République Centrafricaine.

Par: Rudy Casbi

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