Dans le but de briser la stigmatisation de l’infertilité et de sensibiliser sur la prévention de l’infertilité et surtout l’infertilité féminine, la Fondation Merck, la branche philanthropique de Merck KGaA Allemagne célèbre la Journée Mondiale des Embryologistes et 40 ans de la  Fécondation In-vitro (FIV). Ceci à travers la campagne dénommée  « Merck Plus Qu’une Mère ».

« La campagne de ”Merck Plus Qu’une Mère” a été lancée en 2015 pour autonomiser les femmes infertiles à travers l’accès à l’information, à la santé et au changement de mentalité. Grâce à cette campagne, la Fondation Merck, en partenariat avec les Ministères de la Santé et les cabinets des Premières Dames africaines, renforce les capacités de soins en fertilité en offrant une formation clinique aux spécialistes de la fertilité et aux embryologistes en Afrique et en Asie » a souligné le Dr. Rasha Kelej, PDG de La Fondation Merck et Présidente de Merck Plus Qu’une Mère.

Dans bon nombre de cultures, les femmes sans enfant souffrent de discrimination, de stigmatisation et d’ostracisme. Leur incapacité à avoir des enfants entraîne un grand isolement, l’exhérédation et des agressions. « Merck plus qu’une Mère » aide ces femmes à travers l’accès à l’information, la santé, le changement de mentalité et l’autonomisation économique.

La Fondation Merck a récemment organisé les Prix de Reconnaissance des Médias de « Merck Plus Qu’une Mère » 2017 et a lancé un appel à candidatures pour 2018. Les prix ont été organisés pour souligner le rôle des médias dans l’amélioration de l’engagement du public et la compréhension de la stigmatisation due à l’infertilité ainsi que le besoin de changer sa perception sociale dans les communautés africaines. C’était aussi un geste pour encourager et remercier les journalistes qui écrivaient et travaillaient pour cette cause.

Par ailleurs, la Fondation Merck a fourni à plus de 50 candidats, trois à six mois de formation clinique et pratique aux spécialistes de la fertilité et aux embryologistes dans plus de 29 pays d’Afrique et d’Asie à savoir: Tchad, Niger, République centrafricaine, Côte d’Ivoire, Ghana, Éthiopie, Ouganda, Kenya, Tanzanie, Zambie, Nigeria, Bénin, Mali, Burkina Faso, Sénégal, Guinée Conakry, Sierra Leone, Libéria, Cameroun, Rwanda, Botswana, République démocratique du Congo, Congo Brazzaville, Gambie, Népal, Siri Lanka, Bangladesh, Myanmar et Cambodge.

Cette fondation a également achevé sa première formation des médias de santé à Nairobi au Kenya le 1er août 2018. Cette formation avait pour but  de souligner le rôle important joué par les médias pour sensibiliser notre société afin de créer un changement de culture et briser la stigmatisation de l’infertilité en général et des femmes infertiles en particulier.

Le programme de formation, qui faisait partie du Programme de Sensibilisation de la Communauté de « Merck Plus Qu’une Mère », a enregistré la participation de plus de 200 journalistes d’environ 17 pays africains notamment : Kenya, Ouganda, Tanzanie, Rwanda, Gambie, Namibie, Mozambique, Nigeria, Ghana, Afrique du Sud, Éthiopie, Botswana, Libéria, Cameroun, Burundi, Malawi, Maurice, Zambie et Sierra Leone.

Pendant le programme de formation, la Fondation Merck a annoncé le lancement de nouveaux hashtags #MenToo et #NoForInfertilityStigma pour inviter des médias de toute l’Afrique à partager leurs opinions et leurs histoires sur les réseaux sociaux sur le sujet.

En rappel, la Fondation Merck a soutenu la création des premiers centres publics de FIV en Éthiopie et en Ouganda en fournissant la formation clinique et pratique nécessaire à leur personnel. Elle prévoit également de soutenir la mise en place de la première clinique de FIV publique prochainement en Tanzanie.

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