C’est une application de streaming dévouée aux artistes africains qui ont déjà touché un pactol de 33 000 euros soit environs 21 650 000f cfa, pour seulement 22 000 abonnés payants.

Jefferson Seneadza , cofondateur de ce joyau, pique l’dée à partir du besoin de promouvoir les artistes locaux tout en leur créant un revenu. « J’étais écœuré de voir qu’un musicien ne pouvait pas vivre de sa propre musique avec les royalties », relate-t-il au sujet de la mort de Daasebre Gyamenah, un artiste local qui a perdu la vie pour défaut de moyens pour ses soins. « L’année dernière, les artistes qui ont signé chez nous se sont réparti quelque 200 000 cedis [environ 33 000 euros], soit 70 % de notre chiffre d’affaires », explique l’inventeur pour dire que la grosse part des streams sur Aftown est reversée aux artistes.

Le Ghana et le Nigéria ébranlés en 3 ans d’existence de Aftown

Quoique que l’application ait eu échos favorables dans les diaporas anglaise et américaine, c’est le Nigéria et le Ghana qui tiennent le record d’utilisateurs selon Jefferson Seneadza. Avec 18 salariés, la société a connu une croissance à 50% de chiffre d’affaires en 2018 sans pour autant engranger des profits. « Nous sommes actuellement au point d’équilibre. Nous ne gagnons pas d’argent, mais nous n’en perdons pas non plus » confie le cofondateur cité par Lemonde.

Aftown, c’est ce prophète porté aux amours dans son pays le Ghana où les artistes locaux sont véritablement fiers de ce qu’ils en sont promus et rémunérés afin de vivre dignement de leur travail. C’est aussi une application qui promeut les valeurs et la culture africaine.

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