Les dirigeants du football en Afrique se réuniront le 16 mars à Addis-Abeba (Ethiopie) en vue d’élire, les hommes qui occuperont les positions de leadership au sein de la  CAF pour la période 2017-2021, y compris celle du président.

Pour sa longévité à la tête de la CAF, il pourrait être surnommé le «Mugabe» du football africain. Issa Hayatou, président depuis 1988 (29ans) se croit toujours en mesure d’impacter positivement la pratique du football sur le continent. Certes, il n’est pas le seul à avoir cette conviction. Cependant, plus d’un pensent plutôt le contraire. Parmi eux, son rival Ahmad Ahmad, président de la fédération malgache de football.

Bien que le vote soit secret, la nouvelle coutume selon laquelle certaines fédérations bien avant le jour du vote choisissent ouvertement un camp et contribuent à la campagne de leur candidat préféré n’a pas changée. Le COSAFA, Conseil des associations de football en Afrique australe a déclaré son soutien pour Ahmad.

Ce dernier, dont la candidature a initialement suscité des propos dérisoires par rapport à sa popularité et à son expérience, affirme qu’il y a plein d’autres personnalités sportives et politiques qui le soutiennent mais préfèrent le dissimuler.

Sous le règne d’Hayatou, le nombre des participants à la Coupe d’Afrique des Nations est passé à 16, de nouvelles compétitions ont été introduites telle que le Championnat Africain des Nations, l’Afrique a organisé pour la première fois une coupe du monde et y a eu plus de représentants (5 aujourd’hui). Quoique ces réalisations soient louables, certains acteurs maintiennent leur position qu’il est temps qu’une autre personne avec de nouvelles idées fasse son apport au progrès du football.  

Ahmad Ahmad peut donc être optimiste que le vote ira en sa faveur.

Outre le poste du président, 13 positions sont à pourvoir au comité exécutif de la CAF.

Share:

administrator

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *