La Cour Pénale Internationale (CPI) se retrouve dans une situation de plus en plus complexe avec le départ de certains pays africains. Le Kenya vient également d’annoncer son retrait après la Gambie.
La semaine dernière, la CPI a enregistré deux départs parmi les États africains parties; le Burundi et l’Afrique du Sud. Mardi dernier, ce fut le tour de la Gambie de faire part de sa volonté de quitter la Cour pénale internationale (CPI). Pour les autorités gambiennes, la CPI est une “cour Blanche dont l’objectif serait de persécuter et d’humilier les personnes de couleur, et particulièrement les Africains”. Une position de plus en plus partagée par plusieurs États africains ayant signé le traité de Rome instituant la CPI.
Ce vendredi, le Kenya est entré dans la danse des déserteurs de la CPI. Appuyé par le président Uhuru Kenyatta, le projet de loi en faveur du retrait du Kenya de la CPI a été voté par le Parlement kényan. Pour le chef de la majorité parlementaire, ce retrait de la haute cour permettra de “redorer l’image du Kenya” tout en protégeant les citoyens mais aussi la souveraineté du pays.
Cependant, pour plusieurs associations de défense des droits de l’Homme, ces retraits sont perçus comme un aveu des dirigeants de ces États et/ou une entorse à la justice.