Après Paris l’an dernier, c’est Marrakech qui abrite les gouvernements et sociétés civiles, en vue d’un engagement dans la lutte contre le changement climatique. La ministre française de l’Environnement Ségolène Royal, a donné le ton aux activités de la COP 22, lundi 07 Novembre.

En un temps record, Marrakech, cette ville au centre du Maroc s’est muée en une cité moderne écologique. Si l’an dernier, Paris a reçu 25 000 participants, le Maroc en a accueille quelques 30 000 délégués de la société civile.

Sous une curieuse pluie venue interrompre la sécheresse tout de même inhabituelle placée sur le dos du changement climatique, a démarré lundi la grande messe mondiale visant à “renforcer l’action climatique des gouvernements et de la société civile” selon les termes de Patricia Espinosa, la secrétaire exécutive de la convention cadre des Nations Unies pour la lutte contre le réchauffement climatique (CCNUCC).

“C’est avec un grand honneur que je déclare l’ouverture de la COP 22” avait scandé Ségolène Royal. Ce faisant, elle a passé le brassard au ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération qui assurera la présidence des assises de la Conférence des Parties sur le Changement Climatique (COP).

Les Nations Unies avaient recommandé que l’événement au Maroc soit organisé de sorte qu’aucune énergie carbone ne soit générée. Il faut bien croire que le pays a pris toutes les dispositions pour y répondre : avec environs 600 millions euros, la ville est équipée d’une vingtaine de bus fonctionnant à base de l’électricité, de l’éclairage public aux panneaux solaire, vélos en accès libre.

Rappelons que le Maroc détient la 7ème plus grande centrale solaire thermodynamique au Monde, située à Noor avec une capacité de 160 MW.

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