Absents à la plus prestigieuse compétition de football en Afrique depuis leur dernier triomphe de 2010; qui marquait le troisième consécutif et le septième en titre, les Pharaons d’Egypte retrouvent la finale de la CAN au terme d’un match super compétitif face aux Etalons du Burkina Faso.
La première affiche des demi-finales de la CAN 2017 opposait deux équipes qui ont montré chacune leur qualité au cours du tournoi. C’était une opposition dans tous les sens du terme dans la mesure où non seulement était-ce une exhibition de la rivalité footballistique qui a toujours existée entre le Nord et l’Ouest de l’Afrique mais aussi un contraste dans le style de jeu.
D’un côté, les Burkinabé, grâce aux trois participations sur les trois dernières CAN, dont notamment une finale perdue face au Nigeria en 2013 et aussi un quart de finale remporté de façon convaincante face à la Tunisie samedi dernier, sont montés aussi bien en puissance qu’en confiance pour dérouler du jeu et provoquer sans trop de difficulté les défenses adverses.
De l’autre, les Egyptiens qui sont de retour à la CAN sept ans après leur dernière participation, sont devenus des pratiquants d’un football pragmatique moins régalant et séduisant mais efficace. La preuve est que les Pharaons sur quatre matchs n’avaient encaissés aucun but.
Au coup d’envoi, comme la description des styles de jeu le sous-entend, ceux sont les Etalons qui créent le plus d’occasions sans nécessairement les concrétiser ou inquiéter la défense égyptienne. A quelques moments dans le jeu les Egyptiens ont eux aussi portés le danger sur le camp adverse avec relativement plus de précisions sans toutefois trouver le fond des filets.
0-0, score à la mi-temps
En seconde période les Burkinabé sont encore les premiers à se montrer dangereux mais contre le cours du jeu c’est la star égyptienne de l’As Roma, Mohammed Salah, qui ouvre le score sur une frappe enroulée survenue à la 66ème minute.
Les Burkinabés ne tarderont pas égaliser grâce à une belle passe de l’expérimenté capitaine Charles Kaboré qui trouve la poitrine d’Aristide Bancé, lequel enchaine avec tout son sang-froid son contrôle d’une frappe spontanée qui trompe le phénoménal gardien égyptien El Hadary.
1-1, score à la fin des 90 minutes. Le match se poursuivra en prolongation de 30 minutes qui n’aura pas suffi à départager les deux équipes.
Aux tirs au but, c’est plutôt les Burkinabés qui prennent l’avantage avec un premier tir raté des égyptiens, mais ils se feront rattrapés dû aux quatrième et cinquième tirs manqués du gardien Hervé Kofi et de Bertrand Traoré respectivement. Les tirs au but se terminent ainsi sur un score de 4-3 en faveur des pharaons.
Les Pharaons sont donc de retour en finale et rencontreront dimanche à Libreville le vainqueur du match Cameroun Vs Ghana.