Cet agro-preneur Camerounais fait parler de lui!

Né le 16 novembre 1992 dans la ville de Baham (Cameroun), Loïc Kamwa a fait ses études en économie et management à l’université de PKFOKAM, puis est allé continuer à l’université d’Etat de New-York aux Etats-Unis. Il décide de revenir dans son pays s’investir dans l’agriculture, après ses études. Pour lui, le développement de l’Afrique ne peut se faire que par des Africains.

Kamwa crée en 2014, son entreprise « Elgomer Agro Pastoral Company ». Sa structure fait dans la production et la commercialisation du maïs, et dans l’élevage de poulets de chair. Le but est de répondre aux besoins alimentaires des populations et de contribuer au développement de l’agriculture. A la création de cette entreprise, tous les travaux se faisaient manuellement.

Répondre à l’enjeu de nourrir les plus de 2 milliards d’africains d’ici 2050

Le jeune entrepreneur compte 21 employés au sein de « Elgomer Agro Pastoral Company ». Sa vision: devenir le leader Africain en production de céréale et volaille. « D’ici 2050, nous serons plus de 2,2 milliards d’Africains et le premier besoin sera de se nourrir. Le besoin en protéine animale sera énorme et c’est pour résoudre ce problème que je deviens agriculteur », déclare Kamwa.

« Elgomer Agro Pastoral Company » rencontre plusieurs difficultés. « La première difficulté est la variation des prix sur le marché qui vont souvent jusqu’en dessous du coût de revient. La deuxième difficulté est dans le conditionnement, étant donné que nous moissonnons encore à la main parce que nous n’avons pas encore de moissonneuse batteuse. Cela augmente le taux de perte du aux pertes pendant le conditionnement et pendant l’égrainage. La troisième difficulté est l’augmentation des superficies qui coûtent énormément parce qu’il faut des grands moyens pour dessoucher les arbres, les scier et mettre le sol en valeur. Cela ralentit donc la progression de l’activité. Le quatrième est le manque d’électricité et de forage sur le site de production », confie-t-il.

Son conseil à ceux qui veulent se lancer dans l’entrepreneuriat, « Si vous n’êtes pas prêts à consacrer au moins 18 heures par jour de votre activité, si vous n’avez pas une obsession pour la réussite et si vous n’apprenez pas tous les jours, oubliez l’entrepreneuriat », conclut-il.

Share:

1 Comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *