Le 5 octobre dernier, le gouvernement béninois a tenu un Conseil des ministres assorti de plusieurs points, dont celui concernant la suppression des mouvements estudiantins sur les campus du pays. Cette décision n’est visiblement pas bien accueillie par les responsables des associations d’étudiants.

 

Des points qui ont sanctionné, il y a entre autres, la suppression des frais de visas d’entrée et de séjour au Bénin et des décisions concernant des faits de détournements de fonds au ministère de l’Intérieur. Concernant les 4 universités publiques du Bénin, le gouvernement a décidé d’interdire toute activité des associations et unions d’étudiants sur le territoire, et ce, après des constats alarmants. Toutefois, le gouvernement promet un décret très prochainement pour régulariser les activités et les conditions de reconnaissance des associations d’étudiants. En attendant, toute activité est interdite jusqu’à nouvel ordre.

Pour les associations des étudiants, cette décision du gouvernement fait entorse à la liberté individuelle et collective. Pour Lucien Zinsou, président de l’UNEB (Union nationale des étudiants du Bénin), le régime de la Rupture et du Nouveau départ, est en train de mettre les pieds dans les plats. “Quand on pense à suspendre les activités des organisations estudiantines sachant bien que ce sont des creusets par lesquels les étudiants se font entendre, je crois qu’il y a quelque chose qui ne va pas”, a-t-il expliqué.

Le gouvernement est donc attendu de pied ferme concernant la décision qui sera prise.

A suivre…

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