La journée du 1er février a été prolifique pour l’athlétisme. Ces représentants aux deux grands rendez-vous, marathon de Tokyo et le semi-marathon de Londres ne sont pas allés par le dos de la cuillère. Birhanu Legese a fait sensation à Tokyo alors que son compatriote a remporté l’épreuve de Londres avec à la clé un nouveau record.
La peur du coronavirus n’a pas empêché la tenue du marathon de Tokyo mais a tout de même limité la présence des amateurs à ce grand rendez-vous. Ils sont au total 200 athlètes à avoir été autorisés à parcourir les 42,195 km. Le podium de l’édition 2020 est dominé par l’Ethiopie.
Après 2019, l’Éthiopien Birhanu Legese va remporter, pour la deuxième année d’affilée, le marathon de Tokyo avec un chrono 2 heures 4 minutes et 15 secondes. Son compatriote Siasy Lemma est arrivé à la 3e place derrière le Belge Abdi.
Du côté des dames, les Éthiopiennes, même si la 1er place leur a échappé, se sont également bien comportées avec à la clé une 2e et 3e place occupée respectivement par Birhane Dibaba et Sutume Asefa Kebede. La course a été coiffée par l’Israélienne Lonah Chemtai Salpeter en 2 h 17 mn 45 sec.
Alors que ses compatriotes ont pris en otage le marathon de Tokyo, Kenenisa Bekele, a, lui fait sensation au semi-marathon de Londres. L’Éthiopien a, en plus de remporter la course, amélioré le record de l’épreuve détenu par le Britannique Mo Farah, malheureusement absent pour cause de blessure au tendon d’Achille. Bekele a bouclé la course en 1 h 22 sec soit 1 mn 18 sec de mieux que le record de 2019. Triple champion olympique sur piste et détenteur des records du monde des 5 000 et 10 000 m, l’Éthiopien n’a pas réussi à améliorer son record personnel faute à 9 petites secondes.