Revenue fraîchement de Mozambique où elle a partagé des expériences avec ses pairs, la danseuse togolaise ESSIOMLE Ikéléhou Kossiwa (Germaine Sikota) s’apprête déjà à relever d’autres défis dans son pays. Reconnue comme promotrice des femmes qui veulent percer dans cet art, la créatrice du festival NIKAALA* s’apprête à offrir une énième opportunité aux danseuses de carrière.

Maputo, capitale de la Mozambique à l’Est de l’Afrique est un immense berceau de la culture africaine. Reconnu pour ses fameux xylophones de Timbila, déclarés patrimoine de l’UNESCO, La Mozambique l’est aussi pour ses danses. De la danse Marrabenta aux danses chopi ou xigubo zulu des quartiers de Maputo, l’on découvre déjà le secret du rythme noir dans ce pays témoin de l’histoire. Le choix pour Sikota d’y finaliser son prochain spectacle n’est donc pas fortuit. En participant à une résidence et en se produisant au cours du festival KINANI*, celle qu’on surnomme la Gazelle de feu en a ajouté à son palmarès en même temps qu’elle projetait déjà d’en faire profiter ses congénères au pays. « En tant que danseuse chorégraphe et directrice artistique de NIKAALA, cette résidence et ma participation au festival KINANI m’a doublement apporté ; d’abord en terme de création puisque j’ai eu à côtoyer d’autres professionnels dont la collaboration vous ouvre à d’autres dimensions de la danse et ensuite en tant que directrice artistique, certaines subtilités du management artistique ne me sont plus inconnues désormais », nous a confié ESSIOMLE.

De retour dans son pays, ESSIOMLE Ikéléhou Kossiwa (Germaine Sikota) s’apprête à présenter son spectacle « ADIDO » précédé quelques jours plus tôt d’un atelier destiné à professionnaliser un peu plus la gente féminine en danse contemporaine. ADIDO est un mot tiré du vernaculaire togolais et qui désigne un arbre robuste typique de l’Afrique subsaharien. A juste titre Germaine à travers ADIDO va retracer à sa manière la quête d’identité personnelle d’une jeune femme.

L’identité est un thème qui revient souvent dans les prestations de ESSIOMLE Ikéléhou Kossiwa comme un combat pour donner à la danseuse africaine sa valeur et son label de danseuse originale ; l’originalité d’ADIDO réside justement dans une quête jamais abandonnée ; puisqu’il y a cette voix au-dedans qui appelle la danseuse à tenir la cadence, tel un baobab malgré la sécheresse ; est-ce cela ADIDO ? Rendez-vous est pris le vendredi 06 décembre 2019 à 20h à l’Institut français du TOGO.

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1 Comment

  • Oumou sy, 12 décembre 2019 @ 11 h 11 min Reply

    Fière de toi ma Germaine Sikota, je te souhaite le meilleur en espérant d’avoir dans notre pays la Mauritanie je heureuse d’avoir fait ta connaissance.

    Je te souhaite bon vent !

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