Danses traditionnelles et créations chorégraphiques ; voilà le thème de la conférence-débat qu’organise le groupe SIKOTA. L’objectif poursuivi par cet événement est la valorisation des danses traditionnelles africaines.
Organisé par l’association SIKOTA représentée par Ikéléhou Kossiwa ESSIOMLE alias Germaine SIKOTA, cette conférence débat se tiendra ce vendredi 9 juin 2017 à l’Institut français de Lomé, à 9 h (Heure locale). Germaine SIKOTA a accepté de répondre à certaines questions autour de l’événement.
Pourquoi avoir choisi ce thème ?
Il s’agit d’un sujet essentiel qui vise à sensibiliser tous les acteurs notamment les danseurs, les chanteurs, les musiciens, les peintres, les conteurs, etc. à exploiter plus souvent nos danses traditionnelles comme source d’inspiration créative dans leurs œuvres.
L’autre objectif poursuivi par le choix de ce thème consiste à élaborer un document de plaidoyer en faveur des danses traditionnelles pour leur sauvegarde et leur valorisation.
Qui sont les participants visés par cette activité et quelle en est son importance ?
Ceux qui sont invités à prendre part au débat sont les directeurs techniques de groupes de ballets ou de compagnies de danse.
Cette rencontre est importante d’autant plus qu’il devient nécessaire de professionnaliser le secteur de la danse en donnant des outils adéquats aux danseurs afin de les amener à plus d’initiative chorégraphique.
A l’issue de cette conférence débat qui en quelque sorte fait office de formation, les directeurs techniques formés seront capables de transmettre des acquis à d’autres danseurs afin de pouvoir créer des spectacles de qualité.
Il y aura-t-il des prestations ouvertes au public et quelles en seront les conditions d’accès ?
Cette conférence débat est ouvert au grand public et reste libre d’accès. Le public de Lomé et de ses environs est invité à faire prendre à cette rencontre. C’est également le lieu de faire de nouveaux amoureux de la danse traditionnelle.
Un dernier mot ?
Oui ! SIKOTA remercie ses partenaires (FAC, CERECUL et MYAFRICAINFOS) pour le soutien. Merci au public et que vive la danse !
