À la veille de l’événement sportif le plus suivi au monde, la rédaction fait un zoom sur les sélections africaines représentant le continent.

Nigeria

Faisant leur troisième apparition consécutive à la coupe du monde et la sixième au total, les super Eagles peuvent se vanter d’une riche expérience à ce niveau même si les performances précédentes n’ont pas suffi à leur trouver une place au delà des huitièmes de finale.

Toutefois la confiance des Ouest-africains pour ce mondial est à son summum en raison d’une campagne quasi parfaite pendant les éliminatoires dans un groupe initialement considéré complexe (groupe de la mort avec la Zambie, l’Algérie et le Cameroun).

En effet, le Nigeria a survolé les éliminatoires enregistrant 0 défaite, 2 matchs nuls et 4 victoires, un record plutôt impressionnant. Ajouté à ceci le fait qu’ils aient l’assentiment des supporters de l sous-région qui auraient voulu voir leurs équipe être au mondial mais n’ont pas cette chance(Togo,Ghana,Côté d’ivoire…)

Tiré dans le groupe D avec l’Argentine,l’Island et la Croatie, l’engouement et la mobilisation du peuple Nigerian autour de l’équipe est manifeste. La vente en un temps record des maillots de la sélection et la forte présence de grands musiciens tels que Wizkid et Davido dans la promotion de la campagne nigériane en est une preuve. Et cela pourrait constituer un coup de pouce majeur pour les hommes de l’entraîneur Gernot Rohr afin de passer le premier tour.

Égypte

Si un meneur d’hommes est indispensable au succès de chaque groupe, la sélection égyptienne a en Mohammed Salah non seulement un modèle de caractère mais surtout une ressource technique de grande valeur capable de débloquer des situations complexes sur le rectangle vert.

L’attaquant de Liverpool a déjà été instrumental dans l’obtention du ticket des Pharaons d’Égypte  pour Russie 2018 dans un groupe où le Ghana (quart finaliste en 2010) était favorite.

Face à la Russie, l’Uruguay et l’Arabie Saoudite, l’Égypte pourra compter sur les résultats relativement satisfaisants enregistrés pendant les derniers mois notamment une finale de CAN disputée en 2017. C’est vrai que les égyptiens et l’Afrique toute entière ont eu une sueur froide lors de la blessure de Mo Salah à la finale de la champions league.Mais plus de peur que de mal,Égypte aura  bel et bien son meilleur atout sur le terrain en Russie.

Sénégal

L’histoire se répète dit-on. Chez les Lions de la Teranga, les ingrédients y sont pour que cela se produise.

Alors que le Sénégal participait pour la toute première fois à une phase finale de coupe du monde en 2002, il a marqué le tournoi en cheminant un parcours fascinant jusqu’aux quarts de finale.Aujourd’hui, le staff technique des lions est essentiellement composé de personnes qui ont joué un grand rôle dans ladite réalisation de l’époque. En d’autres termes, la génération 2018 est dirigée par la génération qui l’a fait rêver il y a une décennie et demie.

Au delà des théories basées sur la superstition, la sélection sénégalaise est truffée de joueurs talentueux.On évoquera le phénoménal Sadio Mané. L’adoré des fans de Liverpool devra apporté son savoir-faire technique pour compléter les efforts de ses coéquipiers afin de donner du fil à retordre aux adversaires du groupe H que seront la Pologne, le Japon, la Colombie, et envisager atteindre potentiellement un stade avancé du tournoi.

Maroc

Coupable de la mort du rêve ivoirien de participer à cette coupe du monde, l’équipe de Hervé Renard a un gros coup à jouer dans le groupe B. Il faudra en découdre avec le champion du monde 2010, l’Espagne, le champion d’Europe en titre le Portugal et l’outsider, l’Iran qui n’est pas à sous estimer.

Le capitaine Mehdi Benatia, défenseur de la Juventus et star de l’équipe visera à faire compter son expérience et à compter sur le caractère pragmatique de son entraîneur pour donner du plaisir au peuple marocain après 20 ans d’absence des Lions de l’Atlas à cette grande fête du football mondial.

Tunisie

Les aigles de Carthage quant à eux retrouvent la coupe après 12 ans d’absence. Un retour plutôt mérite à l’image des éliminatoires réussis avec 0 défaite et un total de 14 points.

Devant l’Angleterre, la Belgique et le Panama, la hauteur jusqu’à laquelle les aigles pourront planer sera proportionnelle à la force du collectif, leur plus grand atout.

Ces représentants feront sans doute vibrer tous les quatre coins de l’Afrique mais une place en demi finale pour la toute première fois serait source d’euphorie incommensurable à travers le continent.

Vivement les matchs et bonne chance à chacune des équipes,l’Afrique toute entière vous soutient.

Par Dayane K. TETEKPOR (Twitter: @Dayanekomih)

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