Au lendemain des Mondiaux d’athlétisme 2019 à Doha, le Kenya avec ses 11 médailles dont 5 en or, a fait la fierté du continent en terminant 2e au classement des nations juste derrière les Etats Unis. Sur l’ensemble de la compétition les athlètes africains ont remporté un total de 27 médailles dont 9 en or,
Le Kenya a certes fini 2e (11 médailles 5 en or) au classement des nations mais, l’Afrique a réalisé une contre-performance à Doha par rapport aux Mondiaux de Londres en 2017 même si le nombre des pays à avoir remporté des médailles a augmenté, 9 au total. En plus la moisson, 27 médailles, est la plus faible depuis les Mondiaux 2009 à Berlin. L’Éthiopie est classée 5e avec 8 médailles dont 2 dorées.
Plusieurs facteurs aident à comprendre cette contre-performance. Il s’agit de la dépendance de certains pays à se fier à la performance d’un ou deux athlètes. C’est le cas de la Côte d’Ivoire avec Marie-Josée Ta Lou (bronze sur 100 mètres) et de Murielle Ahouré, de l’Algérie avec Taoufik Makhloufi (argent sur 1.500 mètres) ou du Maroc avec Soufiane El Bakkali (bronze sur 3.000 mètres steeple). Ainsi, en cas d’indisponibilité de l’athlète le pays réalisera d’office un résultat négatif. Le Botswana, a fait l’amère expérience suite aux forfaits d’Isaac Makwala sur 400m et de Nijel Amos sur 800m
Des pays sont aussi à blâmer comme l’Afrique du Sud qui n’a récolté aucune médaille. Ceci à cause des forfaits de Wayde van Niekerk sur 200 et 400 mètres, des échecs de Luvo Manyonga en saut en longueur et les absences de Caster Semenya sur 800 et 1.500 mètres et les déclins de Sunette Viljoen en lancer du javelot. Aux côtés de l’Afrique du Sud se retrouve le Nigéria malgré le bronze de Ese Brume en longueur.
