Lorsqu’on dit “Eléphant”, il est difficile de ne pas penser à l’Afrique. Cependant, la vie de ces mammifères qui caractérisent le continent africain est véritablement menacée par le braconnage de leurs ivoires. Entre 2006 et 2015, l’Afrique aurait perdu près de 20% de ses éléphants.
Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN); autorité en matière de faune sauvage, la famille des éléphants d’Afrique est passé de 500.000 en 2006 à 415 000 en 2015, soit une perte d’environ 20%. “Le regain de braconnage de l’ivoire qui a commencé approximativement il y a dix ans (…) est le principal facteur à l’origine de ce déclin”, explique-t-on du côté de l’UICN. Par ailleurs, le rapport de cette institution précise que la Tanzanie sur la période de 2006-2015, 60% de sa population d’éléphants.
Du 24 septembre au 5 octobre plus de 3.500 délégués prendront part à la Convention internationale sur le commerce d’espèces sauvages menacées d’extinction (Cites) pour discuter du commerce des animaux (notamment les éléphants et les rhinocéros) et des plantes menacées par la surexploitation. En effet, cette convention s’est ouverte sur le sujet à Johannesburg en Afrique du sud. Entrée en vigueur en 1975, la Cites est un accord signé par 182 pays plus l’UE, dont l’objectif est de protéger la faune et la flore menacées de disparition.
Si l’on pointe du doigt le trafic illégal des ivoires d’éléphants et des cornes de rhinocéros, certains pays estiment que la légalisation de ce commerce devrait permettre de résoudre le problème.
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