Déjà quatre pays africains ont entamé le processus de retrait de la Cour Pénale Internationale (CPI). Pour Paris, ces pays doivent revoir leur position.
Critiquée à travers le continent africain, la CPI a enregistré en deux semaines, l’annonce du retrait de 4 pays africains à savoir, le Burundi, l’Afrique du Sud, la Gambie et le Kenya. Dans un communiqué en date de ce lundi, le ministère français des Affaires étrangères se dit inquiet de ces départs en cascade.
“Nous appelons instamment les pays ayant fait ces annonces (de retrait de la CPI, Ndlr) à reconsidérer leur intention”, a indiqué le communiqué du Quai d’Orsay. ” … restons disposés à entretenir un dialogue constructif sur le fonctionnement du système de justice pénale internationale”; assure le communiqué.
Pour Paris, “la lutte contre l’impunité est essentielle pour permettre le respect des droits de l’homme, une réconciliation et une paix durable”.
Si pour la diplomatie française la CPI est une juridiction à “vocation universelle”, la réalité tend à faire croire qu’il s’agit d’une cour tournée spécialement vers les pays africains. En effet, sur les 9 affaires en cours à la CPI, huit concernent des pays africains.