Du 7 au 18 novembre 2016, Marrakech; la ville écologique du Maroc accueillera la Cop22 Afrique. Il s’agit d’une rencontre en prélude à la prochaine Cop22 prévue par l’ONU. La rencontre de novembre vise à recenser les besoins climatiques de l’Afrique afin de mieux les défendre à la prochaine Cop22 mondiale.

La sécheresse et l’inondation, conséquences du changement climatique, mettent à rude épreuve l’agriculture africaine mais aussi le domaine de l’élevage. Au dernier salon international de bétail et de l’élevage d’Afrique de l’Ouest, il a été constaté, l’impuissance des acteurs du secteur face à la détérioration de leur activité. Pour Selif Coulibaly de la Côte d’Ivoire, “si on ne change pas de méthode, on va avoir de sérieux problèmes avec le changement climatique”.

Les effets néfastes du changement climatique impactent également l’économie africaine. Et selon Omar Abdourahman du Bureau de la CEA en Afrique du Nord, “une montée des températures mondiales de 2°C d’ici 2050, pourrait provoquer une baisse d’environ 4,7% du PIB africain”.

 

Cependant, le continent africain “peut encore retourner la situation en sa faveur et parvenir à un développement plus résilient et inclusif”, explique Omar. Ce dernier estime que l’Afrique peut profiter de son retard industriel pour investir dans une “industrialisation verte”.

 

Pour la Cop22 Afrique, les espoirs sont multiples. Le principal consiste à mobiliser les Africains afin que ces derniers puissent militer en faveur d’un engagement mondial pour la concrétisation de l’Accord de Paris adopté en décembre dernier. Ensuite, les États africains doivent s’engager à la mise en place ou à la promotion de l’énergie verte sur le continent.

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