Dans la web-série Ahoé, Socrate incarne le rôle du philosophe qui décortique toutes les situations. Cependant, il est impératif de ne pas porter atteinte à son plat d’Ayimolou! L’acteur Florent Banissa donne vie à ce personnage.
Socrate est également connu comme le conducteur de Taxi-Moto qui assiste Eli Doussi lors de la plupart de ses courses. Il peint la vie des conducteurs de Taxi-Moto et détient de nombreux secrets. Socrate a joué un rôle crucial en aidant Atavi Lionel, Eli Doussi, et Da Philo à démasquer Chanel Attiogbé et Momo le Molare.
Bonjour, je suis Florent Banissa. Je suis Togolais, Directeur photo, photographe et acteur entre autres.
Alors je faisais des études de graphisme à l’Université de Lomé quand j’ai eu envie d’acquérir un appareil photo juste histoire de pouvoir prendre moi même des photos qui me serviraient pour mes créas. C’est ainsi que j’ai eu mon premier appareil photo qui était un cadeau. La passion est donc née progressivement en pratiquant. Et une chose en entraînant une autre, je suis devenu photographe professionnel.
Je dis toujours que ce sont les gens qui m’inspirent. On est entouré de milliards de vies et de différentes façons de voir la vie. En même temps qu’on a des luttes communes, il y a des combats, des victoires, des rêves ; individuels qui valent la peine qu’on s’y attarde.
Pour moi « On se bat » est un rappel constant de ce qu’est la vie à mon sens. Une succession de batailles qu’on livre pour la vie, pour soi, pour les autres, pour tout ce qui peut représenter un idéal.
Alors les vraies paroles sont plus crues, c’est plutôt « La vie n’est qu’une chienne ». Et je dis ça dans le morceau « Danse » parce qu’en fonction du cercle dans lequel on grandit, quand on est très jeune on se dit que la vie est un long fleuve tranquille avant d’être soudainement secoué par la réalité. Celle d’une existence qui malgré tout ce qu’elle a de beau à offrir, peut très souvent nous malmener.
À une Akossiwa qui me lit, je dirais qu’il n’y a pas de recette universelle de l’amour ou des unions. Et que c’est ce qui fait toute la beauté des rencontres. Que la fin d’une histoire ne veut pas dire qu’elle n’aura pas existé ou qu’elle n’aura pas été belle. Je lui dirais simplement de continuer à vivre et à croire.
J’adore la musique et je ne peux clairement pas vivre loin d’elle. Maintenant est-ce que je me lancerai véritablement dans une carrière musicale ou pas? C’est une question à laquelle je ne peux pas encore répondre. L’avenir nous le dira 🙂
D’aussi loin que je me rappelle, j’ai toujours aimé l’écran, petit ou grand. Que ce soit les acteurs dans les films que j’imitais dans la cour de récré ou les publicités à la télé qu’on reproduisait, cela a toujours été une grande fascination. Ensuite, il y a eu le théâtre qui m’a introduit au métier d’acteur et un mélange de volonté, de rencontres, de chance aussi m’ont conduit devant les caméras.
Alors je n’ai pas choisi le rôle de Socrate. Il m’a été attribué par l’équipe en charge du casting qui a fait un excellent boulot. Et ensuite j’ai tout donné pour l’incarner au mieux.
Tous, je ne pense pas. Mais une grande partie en tout cas.
Tout à fait. Travail parce qu’il représente bien le « hustler » avec ses deux boulots et ses efforts pour s’en sortir. Liberté parce qu’il en faut pour avoir l’esprit inaliéné de philosophe qu’il a. Et Ayimolou parce qu’il n’y a que ça de vrai ! (rire)
En réalité, pour moi il n’y a pas vraiment eu de scène difficile à tourner. La seule chose qui m’embêtait c’est que la moto que j’avais pendant le tournage était un peu « têtue » on va dire. C’était donc parfois galère de la faire démarrer quand il fallait.
Tout simplement parce que j’épousais totalement la vision des initiatrices du projet.
La culture est une affaire commune. Oeuvrer à la valoriser est une cause commune et le projet Ahoé fait partie de ces projets qui nous permettent véritablement de nous redéfinir et de nous affirmer dans un monde qui veut nous imposer des usages qui ne sont pas les nôtres. Contribuer à la suite d’Ahoé, c’est d’abord se reconnecter à notre culture et à nos valeurs, et ensuite se donner les armes nécessaires pour fièrement s’affirmer.
Bahhh merci pour cette interview. Et comme le font les fourmis, qu’un milliard de volontés et d’actions concrètes continuent de placer le Togo sur la carte du monde.
Interview réalisée par Essenam K² avec la collaboration de Nadège Bagna, directrice de production Ahoé.
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