Mal de tête, migraine, céphalée, On entend souvent ces termes, mais sans toujours comprendre les nuances entre ces différents maux. Et pourtant, suivant le type de mal de tête, cela peut devenir très douloureux ! Pour mieux soulager, il faut déjà mieux comprendre.
Peu de personnes savent différencier une migraine d’une céphalée de tension. Le mal de tête, appelé céphalée, correspond à une douleur ressentie dans la région crânienne. Il existe plus d’une centaine de maux de tête différents. On distingue néanmoins 2 catégories : les céphalées primaires, c’est-à-dire celles qui ne sont pas le symptôme d’une autre pathologie, et les céphalées secondaires. La migraine et la céphalée de tension sont des céphalées primaires.
Plusieurs critères permettent de définir s’il s’agit d’un mal de tête ordinaire, appelé céphalée de tension car elles englobent les céphalées chroniques quotidiennes ou s’il s’agit au contraire d’une crise migraineuse.
Les critères :
Les céphalées de tension sont les maux de tête les plus fréquents. Une céphalée non soulagée peut se transformer en migraine, beaucoup moins facile à éradiquer.
Elles sont appelées céphalées de tension car elles s’accompagnent d’une sensation de tension au niveau de la tête. Parfois, cette tension commence à pulser dans notre crâne et provoque la sensation que notre cerveau est prêt à s’extirper de notre tête.
En réalité, la céphalée est tout à fait bénigne. Elle est souvent liée à notre état émotionnel, notre tension et notre fatigue. C’est dans le cas où vous n’écoutez pas ce message que vous donne votre corps que vous risquez d’aggraver les choses.
Les céphalées de tension sont reconnaissables par :
Une céphalée de tension correspond au mal de tête classique. Les éléments responsables de ces maux de tête sont nombreux. Parmi les plus courants on peut citer le stress, la faim, la fatigue, la prise de médicaments, les périodes du cycle menstruel féminin…
Dans la plupart des cas, les maux de tête sont bénins et disparaissent en peu de temps. Il serait très urgent d’appeler les secours dans les cas suivants :
Ayez recours à un médecin dans les cas suivants :
Conseil: À l’apparition du mal de tête, se mettre au calme et allongé dans le noir est une bonne solution pour soulager la douleur. Si le mal de tête n’est pas soulagé, la prise d’antalgiques peut s’avérer efficace.
Une migraine est un mal de tête qui survient sans signe précurseur sauf dans certains cas où elle est précédée d’une aura. L’aura est un phénomène neurologique qui peut se manifester de différentes façons.
Durant les 5 à 60 minutes précédant la migraine, la personne peut ressentir les effets suivants :
Une migraine peut durer de quelques heures à plusieurs jours. Elle commence par une douleur lancinante ou pulsatile (sensation de “cœur qui bat dans la tête” ou de “coups de marteau “) localisée d’un côté de la tête. Cette douleur est d’intensité modérée ou sévère et s’amplifie lorsqu’on exerce des activités habituelles. La migraine est souvent accompagnée de nausées ou de vomissements et d’une intolérance à la lumière ou au bruit.
La migraine touche finalement assez peu de personnes. Selon l’Inserm, la migraine touche environ 12% des adultes, et majoritairement des femmes, entre 30 et 40 ans. Chez les plus jeunes, elle est plus rare puisque seulement 5% des enfants peuvent souffrir de migraine. Mais que se passe-t-il dans notre organisme pour déclencher une telle réaction ?
Pour commencer, l’une des causes majoritaires des migraines est héréditaire. Si vos parents sont souvent sujets aux migraines, alors il est donc bien possible que vous ayez des prédispositions génétiques pour développer vous aussi des migraines.
Certaines femmes sont sujettes aux migraines principalement pendant leurs menstruations. Selon l’IASP (International Association for the Study of Pain), elles représentent même 50 à 60% des femmes sujettes aux migraines. Ce type de migraine serait dû à la baisse du taux d’œstrogènes dans notre organisme, précédant l’apparition des règles.
Les femmes sous contraception hormonale voient souvent leurs migraines diminuer en période de règles, car le taux d’hormone produit par notre corps est moins soumis à variation. De la même façon, les femmes en période de pré-ménopause peuvent voir le risque de migraine accroître, à cause de la fluctuation du taux d’œstrogènes caractéristique de cette période de la vie.
Lorsque vous avez des tendances à la migraine et êtes soumis à une émotion forte (négative ou positive), il est possible que cela déclenche une crise. De la même façon, la faim, le surmenage, la fatigue, un effort physique important, une modification de la pression atmosphérique ou l’apparition d’une odeur particulière et inhabituelle par exemple sont parfois à l’origine d’une crise migraineuse.
On note également des causes alimentaire notamment une surconsommation d’alcool ou de caféine, ou la consommation de certains aliments les plus cités par les personnes souffrant de migraine: le chocolat, le yogourt ou l’aspartame…
Enfin, une lumière forte ou vacillante peut troubler nos sens et entraîner l’apparition de ce mal de tête extrême.
Même s’il est difficile d’empêcher complètement une crise migraineuse d’apparaître, nous pouvons au moins en réduire l’intensité.
Tout d’abord, apprenez à comprendre votre corps. Notez sur un cahier, à chaque fois qu’une migraine se déclenche, ce que vous étiez en train de faire ou ce que vous aviez mangé. À force, il est possible que cela vous aide à mettre en évidence un élément déclencheur récurrent ! En identifiant les facteurs déclenchants, vous pourrez réduire les risques de migraines.
Chez certaines personnes, la façon de s’alimenter peut aussi être un facteur de migraine. Pensez donc bien à boire beaucoup pendant la journée afin de rester hydraté. De la même façon, évitez de sauter des repas, car votre organisme peut s’en retrouver très affaibli, et être plus enclin à la migraine.
Enfin, pensez à bien respecter votre rythme biologique. Ainsi, des horaires de sommeil réguliers permettent à votre corps de se reposer et peuvent prévenir l’apparition des migraines de fatigue. Et si vous sentez l’aura de la migraine qui commence à apparaître, n’hésitez pas à faire une petite sieste, peut-être que cela vous permettra d’éviter la grosse migraine! De la même façon, il est important de réaliser régulièrement une activité sportive. Cela permettra de diminuer progressivement les migraines. En effet, la pratique régulière de sport (minimum 3 fois par semaine) de diminuer et éradiquer les crises de migraine.
Si vous avez identifié que le stress est l’un des facteurs déclenchant vos migraines, vous pouvez vous tourner sur des plantes anti-stress comme le griffonia ou la valériane. De plus, notre corps produit naturellement certaines molécules afin de réguler le taux de stress.
Lorsque la crise migraineuse est là, vous pouvez la soulager avec des huiles essentielles. L’huile de Menthe Poivrée est particulièrement indiquée dans ce genre de cas. Une ou deux gouttes sur les tempes, en massage, permettent de réduire la durée et l’intensité de la migraine.
Pour celles et ceux qui sont un peu plus sensibles aux odeurs, vous pouvez utiliser l’huile de Citron afin de réduire l’intensité de la crise. Utilisez-la de la même façon que la Menthe Poivrée. La sensation de fraîcheur vous permettra de moins mal vivre ce moment douloureux !
Attention: La prise d’un antidouleur pendant plus de 10 à 15 jours par mois doit faire l’objet d’une consultation chez le médecin. S’il s’agit de migraines, la prise de médicaments doit se faire sous l’avis d’un médecin.
Le biofeedback, une discipline qui étudie les interactions « corps-esprit » c’est-à-dire à la façon dont les émotions et les pensées touchent l’organisme et comment la modulation des fonctions du corps (notamment le rythme cardiaque) permet de redonner au patient le contrôle de son propre corps ce qui permettrait de prévenir ou de traiter de nombreux maux et notamment les maux de tête.
Des études ont montré des améliorations après 5 ans pour 91% des patients souffrant de migraines.
L’acupuncture serait également efficace dans le traitement de la migraine selon une étude publiée en 2009. Elle peut être utilisée en unique traitement ou venir en complément d’un traitement médicamenteux. Elle serait aussi efficace contre les maux de tête.
Construction d'une maternité à Dévégo: projet de voisins solidaires Togo et ses partenaires
Krecoum Loevan Niels Samuel-Marie, élève ivoirien, a remporté la première place du concours international de…
A la découverte de la terre des civilisations : Algérie
Jeu concours; dévoile ton talent sur Radio TaxiFm/93.1Fm
Sistà et The Perfect Knight sont les grands gagnants de la compétition officielle de la…
L'association française UTFD: Partenaire de taille pour le lycée d'Akata