La startup Bôndy désignée lauréate du Prix Sprint Madagascar, représentera la Grande-Ile lors de l’événement francophone SPRINT, consacré aux startups francophones engagées en faveur d’un développement économique respectueux de l’environnement.
Bôndy signifie en argot malagasy «1 million». Max Fontaine, 23 ans et ses équipes comptent lutter contre la déforestation. «Nous voulons planter 1 million d’arbres en une journée », s’enthousiasme-t-il. En attendant, les équipes de Max Fontaine ont repéré un premier site situé à 35 kilomètres de la capitale Antananarivo sur la route nationale 7. «Nous défendons une approche participative qui permettra à la start-up de sélectionner les espèces utiles à la population locale». Une pépinière de 186.000 arbres sera emménagée pour permettre la plantation de 150 000 arbres sur les parcelles paysannes durant la saison des pluies. L’objectif consiste à autonomiser économiquement et socialement les communautés rurales.
Bôndy identifie aussi les écoles primaires publiques (EPP), pour inciter les jeunes écoliers à s’intéresser à l’environnement. 2500 plantes se répartissent dans 10 EPP. Pour financer ses différents projets, Max Fontaine précise: «nous offrons un service de conseil aux entreprises, en analysant leur stratégie et en intégrant le reboisement dans l’activité de ses sociétés. C’est avec ces campagnes RSE/Marketing que l’achat des arbres est financé». Un de leur partenaire Telma plante un arbre sur chaque téléphone vendu.
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Max FONTAINE franco-malgache né sur la Grande-Ile, suit sa scolarité primaire et secondaire dans la capitale, avant de s’envoler pour le Canada où il suivra des études supérieures d’économie appliquée en Affaires internationales à HEC-Montréal. Mais l’appel du retour a été fort: «C’est à l’étranger que je me suis rendu compte de tout le potentiel de notre île. Les enjeux sont importants notamment dans la protection de l’environnement et la biodiversité», explique-t-il. Ainsi, Bôndy est née à la suite d’un constat simple. Selon une étude de Global Forest Watch, le Madagascar a perdu 510.000 hectares de forêts, soit l’équivalent de 6% des forêts nationales. «Il nous fallait contribuer au reboisement et s’appuyer sur les acteurs influents pour lutter contre la déforestation», indique-t-il.
Si Max Fontaine s’affirme dans son combat, c’est parce qu’il a su toquer aux bonnes portes. «J’ai suivi le programme SPRINT proposés par des partenaires internationaux», affirme-t-on au sein de Bôndy. Une des spécificités réside dans «la combinaison de l’agroforesterie durable, la permaculture bio intensive et la reforestation» précise Max Fontaine. Ce réseau a permis de connecter Max Fontaine à d’autres incubateurs et startups francophones engagées pour un développement économique et respectueux de l’environnement soutenu par la Région Ile de France près de Paris et par la grande régie des transports parisiens. Ainsi, des arbres sont implémentés et ces plantations sont combinées avec la culture maraîchère biologique résiliente et autonome. Il n’est désormais plus nécessaire d’acheter des fertilisants, pesticides ou tout autre intrant agricole pour assurer la production. Un autre de ses objectifs à long terme consiste à transmettre les valeurs de Bôndy : «Il nous faut sensibiliser l’ensemble des acteurs. Plus qu’un combat entrepreneurial, c’est celui de notre génération. Et gageons que l’appel puisse être entendu par les décideurs privés et publics à Madagascar et partout dans le monde.
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Merci pour ce que vous faites ça fait plaisir. Moi même dans la permaculture et de maraîchage bio,je trouve que cette voie est bonne pour notre île car ça empêche de détruire bêtement notre environnement par les feux de brousse qui nous cause plus de mal que du bien.