Placée sous le thème danser la résilience, la quatrième édition du festival international de danse Nïkaala se déroule du 01 août au 11 septembre 2021 à travers des atelier de formations, coaching et partages d’expériences, conférence de presse, diffusion de spectacles et une visio conférence.
Le festival international de danse Nïkaala lancé le 03 septembre 2018 est un festival destiné aux femmes artistes d’Afrique et du monde entier. Dans le cadre des activités de l’édition 2021, le comité d’organisation a tenu une conférence de presse ce jeudi 12 août 2021 au sein de la Commission Nationale de la Francophonie à Lomé afin de porter plus haut la lutte que mène Germaine Sikota, promotrice de ce prestigieux festival.
Cette conférence de presse a vu la participation active du Secrétaire Général de la Commission National de la Francophonie au Togo, du Directeur du Goethe-Institut de Lomé et du Directeur de l’Institut Français du Togo. Pour ces personnalités, l’intérêt qu’ils portent sur le festival international de danse Nïkaala s’explique d’une part par leur engagement à contribuer à l’essor de la culture au Togo et de l’autre par le fait que le festival prend en compte l’équité genre et l’épanouissement de la femme.
Le thème de cette année danser la résilience est la résonnance de la décision de ne pas se laisser abattre par le chaos engendré par le corona virus. Se donner des moyens pour avancer quoiqu’il arrive. C’est un message d’espoir que Nïkaala 2021 lance au public et à tout le monde. L’on comprend par là ; plus qu’une danse, Nïkaala est une thérapie.
La promotrice Germaine Sikota présente le festival en ces termes : « Nïkaala signifie littéralement « je danse ». Mais il y a toute une philosophie derrière cela. C’est une plateforme de valorisation des œuvres artistiques féminines. Il s’adresse à des professionnelles et à celles qui ont des prérequis en la matière à compléter par des formations et à améliorer leur niveau de connaissances grâce à leur participation au festival qui offre des opportunités de renforcement de capacités, développe un réseau dynamique de diffusion et favorise l’insertion sociale. Cette action conduit à un changement structurel par la mise en place d’outils et de stratégies qui ont un effet direct sur la création, la production, la distribution d’une diversité d’expressions culturelles, y compris les biens, services et activités culturels. »
Au cours de la conférence de presse, les jeunes danseuses qui ont été formées durant les éditions précédentes ont témoigné l’importance capitale dudit festival dans leur carrière de danseuses. « Je tiens vivement à remercier Mme Germaine Sikota pour l’opportunité qu’elle nous offre à travers ce festival. J’avoue qu’auparavant je dansais pour danser mais grâce à ces formations au cours du festival j’ai compris que la danse est un métier, tout une carrière de vie et non l’apanage des ratées comme l’opinion générale le croirait ». Témoigne Fidèle, l’une des participantes aux troisième et quatrième éditions.
Précisons que les trois premières éditions ont vu la participation des pays comme la Côte d’Ivoire, le Burkina-Faso, le Mali, le Cameroun, le Ghana, la France, la Guadeloupe, les USA, le Bénin, l’Allemagne, et le Togo avec des ateliers, conférences et ou spectacles diffusés dans les espaces Level (programmation de Goethe-Institut de Lomé), centre culturel Brin de Chocolat, centre culturel Henri Motra, Studio New Star Dance Company, espace culturel Case des Daltons, espace Fiôhomé et à l’Institut Français du Togo qui a accueilli les spectacles « Sans repères » de la compagnie Tché-Tché, « de l’endroit à l’envers » de la compagnie Woenyo (2018) ; « On t’appelle Vénus » de Chantal Loïal, « les vivants » de la compagnie Auguste-Bienvenue (2019) ; « Adido » de la compagnie Sikota, « Gbei » de Tifali organization, « a moment of silence » de Mawusi; « performance » de ELLA ; « danse traditionnelle » du ballet Semenou (2020) dans le cadre des programmation et diffusion du festival Nïkaala.
La troisième édition du festival international de danse Nïkaala a été d’une parfaite réussite malgré les circonstances compliquées de son déroulement. En effet, cette édition s’était déroulée dans une condition extrêmement difficile à cause des mesures barrières liées à la propagation de la COVID-19. Pour expliquer ce résultat satisfaisant, la promotrice déclare :
« La force de Nïkaala réside dans la disponibilité des artistes à honorer leur engagement vis-à-vis de Nïkaala, aussi dans le fait que ce dernier collabore avec différentes structures et associations, et également les partenaires financiers qui accompagnent et soutiennent le festival. En plus de l’équipe dynamique que Nïkaala a la chance d’avoir. Des points à améliorer seraient d’accueillir plus de spectacles, de trouver de nouveaux moyens de communication autour du festival ».
L’art en général et la danse en particulier a besoin du soutien qu’il soit de tout le monde afin qu’il puisse continuer à nourrir et à revitaliser l’humanité.
Quel que soit votre domaine d’activité, danser la résilience est le mot d’ordre. Ne jamais se laisser anéantir.
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