Bien que l’éducation constitue un droit fondamental inscrit dans la déclaration universelle des droits de l’Homme, il est parfois difficile de s’en convaincre tant les écarts sont grands entre certaines région du monde. Ce gap entre la théorie et la réalité a amené Peggy Sefolosha, congolaise d’origine, basée en Suisse, à créer l’association Sillage pour prendre en charge les préoccupations des enfants et plus globalement, le social en Afrique.
Convaincue comme Nelson Mandela, ancien président Noir d’ Afrique du Sud, que «l’éducation est l’arme la plus puissante que l’on puisse utiliser pour changer le monde », Peggy Sefolosha n’a cessé de s’investir dans ce domaine, ces dernières années. Avec des amis, elle décide de lancer, en janvier 2019, une association pour voler au secours des enfants, et principalement de leurs camarades féminines. Maman d’une fille, elle est surtout scandalisée par les chiffres de l’UNESCO qui font état de neuf millions de filles qui n’accéderont jamais à l’école. Cette empathie, en plus d’être mère de famille, la sociologue de formation la doit sûrement aux bonnes conditions dans lesquelles elle a baigné en France lors de son cursus.
sur le continent même si plus de 25 millions d’euros sont décaissés chaque année par l’Etat congolais pour financer la gratuité de l’éducation, son accès n’est pas de tout repos en dépit de statistiques qui dépassent les 100% et publiées par le ministère de l’enseignement primaire, secondaire et initiation à la nouvelle citoyenneté. «Ces chiffres cachent mal des inégalités persistantes entre filles et garçons», se désolent Peggy et deux autres membres de l’association, une amie péruvienne et une autre originaire du Cameroun. Sillage se veut donc être un relais pour des organismes travaillant à la réduction des inégalités sociales. L’association Sillage met un point d’honneur à agir au niveau local, international et à diversifier ses actions. L’équipe a ainsi mené la première campagne de donation de vêtements en Suisse en faveur des réfugiés du Foyer Evam de Bex et la seconde initiative est destinée au centre d’accueil Malley Prairie pour les femmes victimes de violences conjugales et familiales. La bande ne ménage pas son inventivité pour participer à l’amélioration de la situation éducative en Afrique. C’est le cas à Madagascar où elle a offert du matériel scolaire à l’école Saint Jean Baptiste Itaosy située à Antananarivo.
Dénommée « Sillage association » pour signifier « traces », l’organisation à but non lucratif est un sérieux projet qui entend donner la chance à tous les enfants. Ainsi, la fondatrice qui se rendait une fois par an en RDC, veut désormais tripler les déplacements dans l’année pour mieux se rendre utile auprès des écoles qu’elle connecte avec les bonnes volontés.
Le grand projet de l’association concerne les jeunes mères sans ressources et livrées à la rue à Kinshasa. Peggy Sefolosha qui a attendu plus de sept ans pour avoir un enfant – ce qui lui inspire la création de «Sillage Association» – est consciente qu’il n’est pas toujours aisé d’assurer la charge de ses petits. Et pour aider ces adolescentes mères, la Congolaise d’origine installée à Montreux en Suisse, a obtenu la donation privée d’un terrain de quelques 600 m², à Nsele, une commune urbano-rurale située à l’Est de Kinshasa. La République Démocratique du Congo est le premier pays où l’équipe compte concrétiser un foyer appelé « Foyer mères adolescentes sans abris de Kinshasa en République Démocratique du Congo ». Un rêve qui va être bientôt réalisé pour mettre au point un
programme de réinsertion pour les adolescentes mères sans abri. L’idée est de construire des logements d’accueil, avec dans un premier temps, dix places pour des résidentes, qu’il faudra augmenter, au fil du temps, dans un endroit ultra-sécurisé. La sécurité est au cœur du projet qui s’ouvre également aux femmes victimes de violences, détaille encore Peggy Sefolosha qui promet que d’autres femmes non résidentes pourraient y être reçues pour prendre en charge leurs préoccupations.
La bande, parce que très ambitieuse, est à la recherche de fonds et n’exclut pas d’ailleurs toute contribution financière ou bénévole. Tripler les logements et les hébergements est l’un des objectifs majeurs. Pour cela, l’équipe prévoit un financement estimé à 70.000 d’euros. Déjà, des personnes bien intentionnées ont commencé à se manifester pour mettre à disposition de l’association « Sillage» 14.000 euros, sans compter d’autres promesses de dons de ciment pour les premières briques. Pour des actions concrètes dans les deux volets du projet, l’éducation et le social, Peggy et son équipe vont établir un partenariat avec des personnes clés engagées auprès de la jeunesse et des secteurs clés comme la santé, l’éducation et le sport. «L’objectif est de trouver des personnes,enseignantes ou impliquées dans le médico-social désireuses de prendre part à l’émergence de la RD Congo », détaille-t-elle. .
Et pour la réussite du projet, l’équipe s’est alliée avec de grands partenaires dont la chambre de commerce et d’industrie de l’ambassade suisse à Kinshasa, la fondation Badile Lubamba, l’association Camp Thabo Sefolosha. Le manager de la Dutch Global Cyling Team apporte son expérience de terrain en soutien aux associations humanitaires. L’entreprise britannique PurityGinger Juice à immédiatement manifesté son soutien et des bénévoles partagent régulièrement leurs compétences. Des partenaires d’autant plus importants que « Sillage » a d’autres besoins tels que du matériel informatique, des puits, de l’énergie solaire, etc. Autant dire que le travail s’annonce colossal.
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