L’utilisation excessive de l’eau et la pollution mettent les ressources en eau à rude épreuve. Les inondations et les sécheresses sont de plus en plus fréquentes et de plus en plus sévères. Pour répondre aux défis mondiaux de l’eau, le Togo adhère à la convention des Nations-Unies.
L’accès à une eau potable est l’une des problématiques essentielles du XXIe siècle. Si la demande en eau ne cesse d’augmenter, son offre diminue.
Initialement, la Convention sur l’eau était une convention régionale destinée aux États membres de la Commission économique pour l’Europe (CEE). Adoptée à Helsinki, en Finlande, en 1992, elle est entrée en vigueur en 1996.
En 2003, les Parties à la Convention sont convenues de modifier le traité afin que tout État Membre de l’Organisation des Nations Unies ait la possibilité d’y adhérer.
Ainsi, en 2016, la Convention est officiellement devenue un cadre juridique mondial pour la coopération dans le domaine des eaux transfrontières auquel tous les États Membres peuvent adhérer.
Cette Convention définit un cadre juridique et intergouvernemental unique pour la coopération dans le domaine des eaux transfrontières. Plus de 110 pays de toutes les parties du monde participent aux réunions et activités organisées dans ce cadre, y compris des pays non Parties, lesquels peuvent demander de l’aide pour adhérer à la Convention et appliquer ses dispositions.
En paraphant cette convention sur l’eau, le Togo, qui multiplie et accroît les efforts dans le secteur, renforce un peu plus sa gouvernance en la matière, au niveau national ainsi que dans la coopération transfrontalière.
Il permettra ainsi au pays de mieux gérer ses ressources en eau, surtout celles qu’il partage avec ses voisins, de façon coordonnée, non conflictuelle et durable.
“Dans un contexte marqué par une pression accrue sur les ressources et l’augmentation des usages, la Convention constitue un cadre juridique dont la mise en œuvre, en plus des cadres régionaux, contribuera certainement à soutenir les efforts de notre pays en matière de coopération transfrontalière sur nos bassins partagés, de prévention des conflits et de promotion de paix et d’intégration régionale”, a déclaré le ministre de l’eau Bolidja Tiem.
En effet, le Togo partage plus de deux tiers de ses ressources en eau avec ses voisins du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana ou encore du Mali.
La convention des Nations-Unies sur l’eau reste à ce jour un des principaux mécanismes de renforcement des mesures nationales et de coopération internationale pour la gestion et la protection des eaux transfrontières de surface ou souterraines.
Le Togo devient ainsi le 5e pays africain membre, après la Guinée Bissau, le Ghana, le Sénégal et le Tchad.
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