Niger/ BOUKAR Mariam ne jure que par la production locale

Entreprendre, c’est croire en sa personne, ses idées et croire en son avenir. BOUKAR Mariam, étudiante en réseau télécommunications et informatique en année de Master 2, a vite su appréhender cette nécessité. De nationalité nigérienne, elle entreprend dans la transformation agro-alimentaire .

A 24 ans, la curiosité entrepreneuriale qui animait BOUKAR Mariam lui a permis d’implanter sa propre structure Daddy’n Kowa . Elle transforme du pain de singe, des gâteaux purement nigériens, des criquets frits et pleines d’autres produits.

«J’ai toujours rêvé de travailler à mon propre compte, quand j’en ai eu l’opportunité je m’y suis lancée», a-t-elle affirmé.

Selon BOUKAR Mariam, au Niger plus de jeunes entreprennent et le gouvernement subventionne et accompagne ces derniers dans la mesure du possible. Il y a de plus en plus des salons d’expositions, d’ONG et d’incubateurs pour faire valoir et montrer à la population ce que ces jeunes entrepreneurs sont capables de faire en matière de transformation ou de production.

Le manque de financement est un véritable défi. Mais pour surmonter ces difficultés ou obstacles, «Nous participons à des foires et des salons d’expositions pour faire connaître nos produits dans le but de les vendre aux visiteurs », explique Mariam.

BOUKAR Mariam compte mettre sur le marché africain, tous ses produits. Son objectif est de voir toute l’Afrique les consommer.

«Dans 5 ou 10ans je souhaite voir mes produits un peu partout dans les supermarchés de mon pays le Niger, dans la sous-région et aussi dans d’autres pays d’Afrique. En guise de conclusion, j’encourage la jeunesse à ne jamais abandonner un rêve car au moment où l’on abandonne, on laisse la chance à quelqu’un d’autre de gagner», a-t-elle déclaré.

Nous lui souhaitons bonne chance pour la suite de son initiative.

Contact

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