MMA: le «cauchemar nigérian» Kamaru Usman garde sa couronne à l’UFC

Le Nigérian Kamaru Usman, surnommé le « cauchemar nigérian »  vient d’accrocher un nouveau record à son palmarès. Il a réussi à conserver son titre de champion du monde UFC des mi-moyens. C’était à la faveur de sa victoire par KO devant l’Américain Colby Covington.

Son surnom n’est pas le fait d’un hasard. Kamaru Usman donne du tournis à ses adversaires grâce à ses talents techniques. Face à l’Américain Colby Covington à Las Vegas, celui qui se déclare être le meilleur du monde dans sa catégorie a dû attendre le cinquième et dernier pour laisser éclater sa rage et s’imposer par KO technique.

Le 14 décembre, Kamaru Usman a remis en jeu son titre de Champion du Monde des poids welters (mi-moyens, -77kg) remporté il y a presque neuf mois. L’adversaire en face, Colby Covington, surnommé le « bad guy », 15 victoires et 1 défaite avant l’UFC 245, a pendant un moment fait douter le Nigérian. Colby n’a pas cessé de multiplier les provocations tout au long du combat. Mais le « cauchemar nigérian » ne s’est pas laissé déstabiliser par son adversaire en restant droit dans ses bottes.

Après avoir fait jeu égal au cours des deux premiers rounds, le combat va basculer en faveur de Kamaru Usman dès l’entame de la 3^e reprise. Il va toucher son adversaire à la mâchoire avec une belle droite, de quoi lui faire revenir sur terre. De retour dans son coin, Colby a déclaré à son clan « Je crois qu’il m’a brisé la mâchoire ».

Colby Covington a néanmoins tenu le coup jusqu’au dernier round. A 1’43 de la fin, Usman, déchainé, a laissé sa rage s’abattre sur son adversaire. A bout de souffle l’Américain a chuté pour une première à 1’08 mais reste conscient. Le champion a alors mis les bouchées doubles pour l’envoyer à terre pour une seconde fois cette fois pour ne plus le laissé se relever. Il a fallu donc l’intervention de l’arbitre pour mettre fin au combat à 0’49 de la fin. A 32 ans Kamaru Usman est parvenu à conserver son titre de Champion du monde des supers welters.